Dossier PlayStation 4 -- GRAVITORBOX

 







Abréviation : PS4
Génération : 8e

Sortie aux Etats-Unis : 15 novembre 2013
Sortie en Europe : 29 novembre 2013
Sortie au Japon : 22 février 2014

Sortie mondiale de la PS4 Pro : 10 novembre 2016

Ventes mondiales (tous modèles confondus) : 117 Millions




Caractéristiques techniques
des PS4 FAT & Slim


Processeur principal : Jaguar
Développé par : AMD
Spécifications : 8 coeurs - architecture 32/64-bits - cadencé à 1,6 Ghz - 2 x 2 Mo de Mémoire Cache L2

Processeur vidéo : Radeon
Développé par : AMD
Spécifications : basé sur l'architecture GCNA dérivé des Radeon HD 7870 - cadencé à 800 Mhz - 18 unités de calculs - 1152 GPU Cores - 72 unités de Texture Mapping - puissance de calcul de 1,84 TFlops

Note : le CPU, le GPU et les mémoires caches (L1 et L2) sont implantés sur le même Die

Processeur additionnel 1 : Auxiliary Processor
Développé par : ARM
Spécifications : processeur dédié au système d'exploitation et aux fonctions auxiliaires (Share) - équipé de 256 Mo de RAM dédiée

Processeur additionnel 2 : AMD TrueAudio
Développé par : AMD
Spécifications : processeur dédié au son - possibilité d'effets audio 3D, compression, décompression et reverb à la volée - gestion du Dolby Digital et DTS 5.1 - sortie digitale optique et numérique via HDMI

RAM : 8 Go unifiée - type GDDR5 - bus de 256-bits - bande passante de 176 Go/s
Puissance en crête : Pixel Fillrate de 25 GP/s - Texture Fillrate de 57 GT/s - la PS4 est annoncée comme 10 fois plus performante que la PS3

Supports : disque dur de 500 Go à 1To (selon le modèle) - lecteur Blu-Ray 6x (débit max de 27 Mo/s) supportant les DVD-Roms (8,4 Go) et les Blu-Rays double couche (50 Go)

Connexions : port HDMI 1.4 compatible Full HD 1080p (la PS4 peut néanmoins afficher des photos et des vidéos au format 4K) - connectivité Wi-Fi 802.11, Bluetooth 2.1 (4.0 pour le modèle Slim) et USB 3.0 (3.1 pour le modèle Slim)

Joueurs max : jusqu'à 4 joueurs en local + fonctionnalités en ligne (payante via le PlayStation Plus)





Caractéristiques techniques
de la PS4 Pro


PS : ici ne sont notés que les réelles différences avec le modèle de base. Quant au modèle Slim, les différences avec la PS4 classique sont vraiment minimes...

Processeur principal : Jaguar
Développé par : AMD
Spécifications : 8 coeurs - architecture 32/64-bits - cadencé à 2,1 Ghz - 2 x 2 Mo de Mémoire Cache L2

Processeur vidéo : Radeon
Développé par : AMD
Spécifications : basé sur l'architecture GCNA dérivé des Radeon HD 7870 - cadencé à 911 Mhz - 36 unités de calculs - puissance de calcul de 4,2 TFlops

RAM : 8 Go unifiée type GDDR5 - bus de 256-bits - bande passante de 176 Go/s
RAM additionnelle : 1 Go type DDR3 - principalement utilisées par les applications en arrière-plan bien que 512 Mo peuvent être alloués aux 8 Go principaux pour les jeux

Connexions : port HDMI 2.0a compatible 4K / 60hz avec support du HDR - connectivité Bluetooth 4.0 et USB 3.1

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Sony
PlayStation 4






Sommaire

1 : Introduction
2 : Bilan de la PlayStation 3
3 : Génèse et design extérieur
4 : L'interface (dashboard)
5 : Le PSN et le bouton Share
6 : Le pad DualShock 4
7 : L'hardware
8 : Les mises à jour importantes et le PS VR
9 : Conclusion





Le bilan de la PlayStation 3






Celles et ceux qui suivent notre site depuis un moment le savent déjà, puisque je ne m'en suis jamais caché : la PS3 est une console qui a été conçue avec les pieds ! A son lancement son prix était exorbitant (600€ chez nous, et encore, il manquait l'Emotion Engine assurant la parfaite rétrocompatibilité avec les jeux PS2) et si technologiquement la machine était un bijou, entre nous ce produit mégalo a bien failli couler la boite. Ça a d'ailleurs couté la place à Ken Kutaragi (le papa des PlayStation) et Sony a pris une bonne claque dans la gueule. En effet, fier et fort du succès incontestable de la PlayStation 2, le géant japonais avait perdu toute humilité en lançant des phrases du genre "la next-gen ne commencera pas sans nous" alors que la Xbox 360 était déjà en place depuis 1 an ! Franchement, fallait pas manquer d'air...
De plus, la PS3 accumulait des technologies inutiles : qui s'est déjà servi du lecteur multi-cartes ou de la lecture des Super CD ? Personne évidemment, moi-même c'est en écrivant ces lignes que je me rappelle que ma console possède ce type de fonctions. D'ailleurs la rétrocompatibilité avec les jeux PS2 est bien jolie mais pas vraiment utile. Si la rétrocompatibilité est agréable sur les consoles portables (comme la GBA qui lit les jeux Game Boy et Game Boy Color), chez soi c'est très différent et généralement un (vrai) amateur de jeux vidéo garde ses consoles et ses jeux. Les constructeurs ont finis par le comprendre, voilà pourquoi la Xbox 360 "n'émule" qu'une partie du catalogue Xbox et seules les premières PS3 passent les jeux PS2. Bref, des fonctions qui coutent cher et qui ont vite été supprimées afin de baisser au plus vite les couts de production et donc, le prix en magasin.





Je n'évoquerai pas avec vous le grand foutage-de-gueule que sont les tailles des disques durs car lorsqu'on connait le prix "public" de ces derniers, on se dit que Sony nous les a facturé au prix fort ! Malheureusement, si on pouvait très facilement en changer, la plupart des gens ne comprennent rien à l'informatique et sont donc prêts à payer pour quelques Gigas Octets de plus. D'autant qu'il n'y a rien de plus frustrant que de devoir supprimer des jeux pour installer les nouveaux, tout ça parce que le disque est malheureusement plein...
Mais ce qui me fait dire que la PS3 a été mal conçue, c'est le sujet épineux de la RAM. Alors que les PCs de l'époque tournaient déjà sur 2 à 4 Go de RAM, Sony sort une console avec seulement 512 Mo... exactement comme Microsoft et sa Xbox 360. Voulant écraser son concurrent, il est clair que Sony aurait dû fournir au moins 1 Go et éviter à tout prix la Rambus, qui coute un bras pour des performances à peine meilleures. De plus, le fait que la RAM ne soit pas unifiée (comme chez le concurrent) est une erreur supplémentaire.
Après, difficile de renier la puissance du processeur CELL (même si son développement a indirectement financé celui du Xenon de la Xbox 360... et oui :), qui fut un calvaire à dompter par les développeurs mais qui tire clairement la console vers le haut, une fois ce dernier maitrisé. Le RSX (processeur vidéo), développé par nVidia était un bon GPU à l'époque, plus ou moins équivalent à celui de son concurrent direct. On aurait pu espérer mieux, d'autant plus que 12 mois séparent les sœurs ennemies, mais je suppose que c'était dans le but d'avoir une technologie maitrisée et finalement assez proche de la concurrence.
On retiendra également ce lecteur Blu-Ray de série, qui offre une grande capacité de stockage (50 Go) et la lecture native des films (certains ont même acheter la PS3 uniquement pour ça, puisqu'en 2007, les platines vidéo étaient plus chères que la console !). Cependant ce famélique lecteur 2x, au débit de données atrocement poussif, a obligé la plupart des développeurs à utiliser le disque dur, afin d'écourter des temps de chargement qui sont, même comme ça, très longs.




La carte mère de la PlayStation 3, version FAT et complète
(avec l'Emotion Engine). Une belle pièce, très hi-tech,
mais aussi un hardware couteux et difficile à maitriser



Bien sûr il y a eu de multiples révisions hardware (à commencer par la suppression des processeurs qui assuraient la rétrocompatibilité avec les jeux PS2), avec plus tard le modèle Slim et enfin l'horrible modèle Ultra Slim. Autrefois console de prestige, la PS3 a peu à peu perdu de son luxe (comme les touches sensitives) pour devenir ce qu'elle est aujourd"hui : un produit bas-de-gamme au coup de crayon moche et à la conception discount. Il suffit de voir les modèles 12 Go et ce chargement du disque via un panneau supérieur coulissant... pour se dire qu'au fil du temps, la console a perdu sa magnificence.
Autre point intéressant : le pad. Il devait avoir une forme dite "boomerang" mais visiblement, le design et la prise en mains n'étaient pas au gout de ses messieurs, donc Sony a fait marche-arrière pour nous proposer sa SixAxis. On se souvient aussi que le géant japonais s'est foutu de nous en disant que la vibration n'était pas compatible avec la détection de mouvements (en réalité, c'était des problèmes juridiques avec Immersion, détenteur des droits, qui était à l'origine du problème), avant de nous sortir l'actuelle DualShock 3. Une manette à la prise en mains exécrable ! Stick arrondis, précision au rabais, gâchettes désagréables... en somme une DualShock 2 mais en pire ! Je terminerai en disant qu'à l'image de la Wii, si la machine et son pad ont été développés par des incapables, il n'empêche que c'est toujours sur les jeux qu'une console se démarque.





Car malgré ses innombrables défauts, le moins qu'on puisse dire, c'est que la PS3 aura eu une très belle carrière. Avec un gros retard à l'allumage, elle a fini par rattraper la concurrence, alors que cette dernière avait pris une large avance. Et question jeux, si Sony a perdu beaucoup de ses exclusivités au profit de sorties multi-supports (ce qu'on peut comprendre étant donné la flambée des couts de développement), ils ont quand même réussi à nous offrir de très beaux titres qu'on ne joue nulle part ailleurs.
Entre Metal Gear Solid 4, les God of War, les Uncharted, les littleBIGplanet, les inFAMOUS, les KILLZONE et bien entendu le très primé The Last of Us (sans évoquer tous les jeux multi-supports comme Skyrim, les Call of Duty, GTA IV et V, les Mass Effect, l'Orange Box, les Dragon Age, les Far Cry, les Borderlands, les Dishonored, les Dead Space, les Tomb Raider, les Batman Arkham, les Bioshock ou encore les Assassin's Creed), on peut dire que la PlayStation 3 nous a fait voyager. On retiendra également que le PSN (au départ bien merdique) s'est relevé et a fini par fournir un contenu plus qu'honorable (même s'il n'a jamais égalé le Xbox Live Arcade), ainsi qu'un service en ligne gratuit. Mine de rien, le fait de pouvoir jouer en ligne gratuitement, c'était un vrai plus.
En conclusion la PS3 a mis du temps à convaincre et à offrir des jeux de qualité, elle a été longue à devenir abordable et maitrisée par les développeurs mais comme toujours avec les consoles Sony, il faut être persévérant car ce sont des machines durables et qui finissent par offrir le meilleur. Le tout c'est d'être patient...







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Génèse et design extérieur de la PS4



Article réalisé par iiYama

janvier 2014 (mise à jour : mai 2023)