
Gears of War
Epic Games est l'un des rois de l'action avec notamment sa série des Unreal. Initialement développeur PC, Epic a fini par se mettre à la page et à concevoir (ou adapter ses plus gros titres) sur consoles, la preuve une nouvelle fois avec un jeu dont on a longtemps entendu parler. En effet, le projet a été présenté en juin 2004 comme une démonstration du nouveau moteur graphique d'Epic (l'Unreal Engine 3). Conçue avec les mécaniques d'un FPS (First Person Shooter), cette démo a déferlée la chronique, ce qui a incité le développeur à en faire un "vrai jeu". Présenté officiellement à l'E3 2005 (quelques mois avant la sortie de la console), outre son aspect graphique impressionnant, le jeu est devenu petit à petit un TPS (Third Person Shooter), Epic voulant proposer un gameplay plus posé, plus tactique que les FPS de l'époque, qui étaient généralement bourrins. C'est d'ailleurs l'un des aspects majeurs du jeu, puisque Gears of War est vraiment LE titre fort qui a su imposé la mise à couvert dans les jeux d'actions, ce que beaucoup suivront à la lettre, même parmi les plus grandes licences (en fait, il est un peu devenu l'ambassadeur des jeux actuels). Testé sur PC il y a 2 ans de ça, rien ne vaut une bonne version originale pour se faire une véritable idée du jeu. Si Gears of War se bat sur un terrain déjà conquis par un Lost Planet éblouissant, cette super production en marge d'un autre gros titre à sortir (Unreal Tournament III), prouve une fois de plus le talent d'Epic et démontre les innombrables qualités d'un Unreal Engine 3 qui sera omniprésent sur toute cette génération de consoles...
Développement scénaristique

Entre nous, 
On sent bien que le background a du potentiel mais il reste sous-exploité. Par contre les cinématiques envoient du lourdle scénario est léger, très léger même. Ça sent le muscle, l'action brute, l'adrénaline, la testostérone, bref ne cherchez pas la finesse. Y'a qu'à voir la plupart des protagonistes du jeu : d'énormes bestiaux gavés aux hormones et rien dans la cervelle. En plus on nous lâche dans la guerre contre les Locustes sans savoir pourquoi, ni d'où ils sortent, ni ce qu'ils veulent. J'ai attendu tout le long du jeu qu'on m'en dise plus, mais rien ! C'est sérieusement frustrant mais ça a au moins un avantage : nous lâcher en pleine guerre de suite, sans passer par 4 chemins. Ainsi, même si on ne se sent pas tout de suite investi par le scénario, on entre immédiatement dans le vif du sujet. D'ailleurs le peu de données dont on dispose au début de l'aventure, laisse place à la surprise lorsqu'on tombe nez-à-nez avec une de ces saloperies de Locuste, qui sont grave moches. Malgré tout, je déplore le peu de développement scénaristique et si la note n'est pas plus basse, c'est pour récompenser des cinématiques complètement énormes. Toujours nerveuses, elles ne brisent pas le fil de l'action et finalement, il ne leur manquerait presque que des QTEs pour être en phase avec leur temps. Ce n'est pas un reproche, ce fut un choix de la part d'Epic et je le respecte puisque certains jeux comme Jericho ont introduit les QTEs mais elles sont plus chiantes qu'autre chose. "Filmées" presque comme un documentaire (je dis bien "presque"), les scènes n'ont pour seul défaut que des mouvements de caméra parfois trop rapides, incessants et à la longue, un peu pénibles. D'accord ça dynamise la scène mais quand même, sur grand écran c'est un peu gênant. N'empêche que certaines d'entre elles (comme celle où on découvre RAAM) sont superbement réalisées (toutes sur la base du moteur graphique pour pérenniser l'aspect visuel), avec comme petit bonus une synchro labiale trop rarement respectée de nos jours. La fin est assez sympa et laisse évidemment la porte ouverte à une suite.
Jouabilité & Gameplay

Gears of War 
La mise à couvert est l'une des brillantes idées du gameplay... même si ce n'est pas neufc'est le pied total, des montées d'adrénaline non-stop, de l'action, des explosions de tous les côtés et tout ça avec une jouabilité quasi sans faille. Au tout début du jeu, on nous propose un léger didacticiel (qu'on peut passer si on est déjà rôdé) juste avant de nous planter le décor : action-action-action !! Autant dire qu'en général, après 3 heures de jeu, on est crevé tant la tension est constamment à son plus haut niveau, ne laissant aucun répit au joueur. Gears of War est un TPS (Third Person Shooter), donc on voit son personnage de dos. Construit comme un FPS, le choix de voir son personnage est cautionné par le fait que la mise à couvert est obligatoire. Se faisant de façon instinctive (en pressant simplement la touche A), on peut même changer de place ou se trouver une autre planque avec une facilité déconcertante. D'accord il arrive que Marcus (notre personnage) se goure complètement de sens ou fait des mouvements erratiques mais ça reste très rare. Faut dire que n'importe quel élément du décor peut servir de couverture. Du canapé à un mur, d'un transformateur à une voiture, d'un meuble à une statue... impossible de rester à découvert bien longtemps (attention tout de même car certains éléments peuvent être détruits). Et si on ne le fait pas, c'est la mort assurée ! Car Gears of War, sous ces airs bourrins, est un jeu plus fin qu'il n'y parait : la touche A sert à tout ce qui attrait aux mouvements spéciaux (se mettre à couvert, enjamber un muret, changer de place, faire une roulade arrière ou latérale) et la touche X sert aux actions contextuelles (actionner un interrupteur, ramasser des munitions). Sous le feu nourri des ennemis, on peut aussi courir comme un dératé avec une caméra tremblante placée au raz du sol. Le résultat est sensationnel, on se croirait en pleine guerre Irakienne où des journalistes flippés cherchent à se mettre à l'abri. Dans certains passages, on pourra aussi donner quelques ordres simples : cesser le feu (ça n'a aucun intérêt d'ordonner ça mais bon), attaquer ou se regrouper.
Par contre, 
La tronconneuse fait carnage au corps à corps mais pas facile de le placer sans se faire exploseril sera impossible de sortir des sentiers battus. Certes la plupart des espaces de combats sont suffisamment vastes mais impossible de se promener où on veut. L'exploration se limite alors à chercher les médailles des disparus (ça débloque des succès) et à trouver des munitions. En contre-partie, Gears of War nous laisse de temps en temps le choix : prendre à gauche ou à droite. En résulte des décors différents et/ou des scènes différentes, même si au final, on retrouve toujours la même destination. Côté Intelligence Artificielle, c'est couci-couça. Celle des ennemis est rudimentaire (pour ne pas dire idiote) et celle qui gère nos coéquipiers (car on ne sera jamais seul), même si elle est d'un autre niveau, elle nous fera quand même de belles boulettes. Le pire d'entre toutes c'est Dom' qui nous passe devant alors qu'on arrose copieusement ou alors qui va constamment au charbon et se fait cramer une fois sur deux. En "easy", si notre coéquipier se fait défoncer ce n'est pas bien grave, auquel cas on peut le réanimer (juste en le touchant, c'est hyper réaliste...), soit attendre d'avoir tuer tout le monde et dans ce cas, il se relève tout seul (là aussi c'est vachement réaliste). Mais dans un autre niveau de difficulté, il en sera tout autre : si on ne va pas à son secours, la partie se termine. En parlant de PNJs, le jeu accuse aussi quelques erreurs de conception. Epic s'est arrangé la sauce à sa convenance, ce qui fait qu'on retrouve parfois son coéquipier devant, alors qu'il était derrière (ça spawn à tout va). L'ATH (indications visuelles) est réduit au minimum syndical (armement), les indications de santé passant par la dégradation de l'image. Rien d'original aujourd'hui mais une fois encore, avec la mise à couvert, Gears of War a été l'un des pioniers de ce qui semble "naturel" de nos jours.
Notre balourd 
L'autre grande force de Gears of War, c'est de proposer un coop' savament étudié, ce que beaucoup suivront aprèsne possède pas de viseur, sauf en cas de zoom. Il faudra donc apprendre à viser sans, ou simplement passer en visée à l'épaule (ce que Resident Evil 4 a démocratisé... on ne peut pas tout inventer). Pour ce qui est de l'armement, science-fiction oblige, nous avons quelques pétoires futuristes au design bien étudié. Marcus peut porter 2 armes lourdes (fusil à pompe, fusil d'assaut, sniper, lance-missiles, arbalète à carreaux explosifs), un flingue (normal ou magnum), des grenades et utiliser les armes fixes (les troïkas). Je reviens sur le fusil d'assaut, la Lanzor, qui a une attaque de mêlée composée d'une tronçonneuse (!). C'est pratique pour le corps à corps même si ce n'est pas toujours simple à placer. Le système de visée de l'arbalète par tension progressive est original et le système de visée des grenades (avec arc de lancé) est très efficace. On notera quand même que le fusil à pompe et la Lanzor restent (à mes yeux) les armes les plus polyvalentes et les plus efficaces du jeu. Gears of War propose aussi un système de rechargement avancé. Si on represse la touche "reload" dans un temps précis, Marcus recharge plus vite et peut même avoir un bonus de puissance. Si on rate, l'arme mime l'enrayement et on recharge plus lentement que d'accoutumée. Il y a aussi le rayon de l'aube, sorte de viseur pour "canon à ions" qui tire via satellite et où on désigne seulement la cible. Dommage qu'on ne puisse s'en servir que dans des passages bien précis. Malgré son aspect redondant (se mettre à couvert, tirer, continuer...) Epic a cherché à varier au maximum son aventure. Outre les décors, les situations aussi sont très changeantes, ce qui fait qu'on ne se lasse pas. Gears of War multiplie les scènes originales comme le combat contre les Berserkers (où il ne sert à rien de leur tirer dessus directement) ou la conduite d'un véhicule, lors d'une unique et courte cession (ce passage est d'ailleurs très simple). Il y a aussi quelques affrontements épiques contre des monstres gigantesques où généralement il faut trouver la faille. Et niveau difficulté, le développeur américain a trouvé le dosage parfait. On meurt quelques fois mais on ne reste jamais bloqué longtemps (il suffit de trouver l'art et la manière). Enfin l'intérêt du jeu peut être agrémenté d'un cran si on joue à 2 en coop' (et encore fois, c'est un peu Gears of War qui a lancé "le mouvement").
L'image

Graphiquement, 
Gears of War était le maitre-étalon d'une console très performante à sa sortieGears of War est complètement énorme !! L'image a été travaillée pour tirer 100% de la console (d'ailleurs l'affichage ne se fait qu'en 720p, c'est un signe) et le résultat est là : ça envoie sévère ! On débarque dans cet holocauste où tout est détruit, nous dévoilant une ancienne architecture très poussée, oscillant par moment entre le gothique et le futuriste. Véritable claque graphique, l'Unreal Engine 3 prouve une fois encore toute sa puissance et nous dévoile un jeu monstrueusement beau. Gears of War abuse de couleurs mornes et de beaucoup de grisaille. Evidemment c'est un choix artistique, posant une ambiance de guerre perdue d'avance, de désolation ambiante. On a bien sûr droit à diverses anicroches : quelques saccades, des ralentissements et quelques bugs qui prêtent à sourire comme les chargeurs qui restent coincés dans le décor ou encore un Locuste qui a réussi à me découper à la tronçonneuse à travers un mur (!). De même, le jeu accuse un sang qui ne ressemble à rien (on dirait de la purée de tomate luisante) et quelques popups mais rien de bien méchant : c'est surtout dû au moteur graphique qui superpose les couches de textures. C'est l'effet de bokeh (flou sur les objets lointains), qui offre une dégradation progressive assez bien gérée et cherche à ne pas surcharger le moteur 3D. Nos héros du jour sentent bon l'hormone du mâle en rut, le balèze, le caïd body-buildé avec bien sûr la voix rauque et entre les oreilles, le pois-chiche de circonstance. Même s'ils sont un peu patauds, entre autre à cause de leur armure, ils sont aussi parfaitement modélisés, notamment pour les visages. Grâce à FaceFX, Epic a créé des visages très réalistes et expressifs.
Les cut-scènes 
Quelques broutilles n'entâchent pas des graphismes fabuleux, assurés par un moteur ultra performanten sont que plus vivantes, d'ailleurs elles ont été crées offline avec le moteur graphique et on ne voit pas la différence avec le jeu lui-même, donnant ainsi à l'aventure une certaine continuité. Carrément violentes par moment, elles s'offrent en plus de superbes ralentis. D'ailleurs, ces scènes-là sont aussi dynamiques que le jeu lui-même, c'est dire si elles sont rythmées. Seul petit bémol, comme sur PC les graphismes sont plus fins que sur console (qui est limitée au 720p) résultat les vidéos off-line accuse un léger flou. Pour la gestion de la physique, les développeurs ont utilisé Havok (contre PhysX sur PC). On regrettera juste qu'il soit si peu utilisé car pas grand chose sera destructible. A l'image d'un Lost Planet, autre TPS "grand spectacle" (développé par Capcom), on affrontera quelques monstres bien énormes comme il faut. Les premiers bestiaux font déjà leur bout d'effet mais lorsqu'on doit affronter un monstre haut comme un immeuble, seul avec sa pétoire (comprenez sans rayon de l'aube), croyez-moi on la ramène moins fort. Sinon, dans la surenchère graphique qu'il propose, Gears of War est passé maître dans l'explosion de rétine. Le moteur graphique affiche fièrement ses attributs, les moins bons (petit aliasing, effet de grain) et surtout les meilleurs : textures hallucinantes de détails, superbe gestion des particules et des décors de toute beauté. Si au début du jeu on ne se rend pas bien compte de la performance visuelle (même si on apprécie déjà des loadings très courts), une fois le passage en voiture réussi, c'est l'éclatage d'oeil ! La qualité du bestiaire ennemi, la forêt sous une pluie battante, les cavernes avec leur lave ou encore le train avec son ciel bariolé par les Locustes : c'est MA-GNI-FI-QUE !!
Le son

La musique 
Un très bon doublage et d'excellents bruitages dynamisent l'actiona été composé par Kevin Riepl à qui l'on doit notamment les musiques des Unreal Tournament. Un peu discrète par moment, elle est généralement dans le ton, laissant le joueur apprécier son aventure comme un film d'action particulièrement travaillé. Tout ça pour dire que le jeu, s'il est fort impressionnant graphiquement, ne fait pas l'impasse sur un son de qualité. Chargé à bloc, les balles sifflent de partout, les explosions vont bon train, le tout fournissant un certain vacarme guerrier fort appréciable. Autant dire que l'ambiance est de mise. Et s'il est vrai que la Lanzor ne génère pas un son énergique (on croirait un fusil en plastique), le reste est nettement plus puissant. Le fusil à pompe notamment fait un beau bruit, et les explosions portent bien leur nom. Enfin, le doublage est tout en français et prouve à tous les détracteurs de VF que nous avons nous aussi de très bons doubleurs, faisant ainsi la nique à tous ces adorateurs de VO bien chiantes auxquelles il faut se farcir leur saleté de sous-titres. Pour en arriver à une telle qualité, Epic s'est entouré de la crème à voix rauque. On retrouve donc José Luccioni pour la voix de Marcus Fénix (généralement il double Al Pacino et on l'a déjà entendu dans Kane & Lynch, Uncharted, STALKER ou encore DOOM 3), Thierry Mercier (déjà entendu dans Turok, KILLZONE 2 ou Rainbow Six VEGAS 2) et Antoine Tomé (Quake 4, Mirror's Edge, Mass Effect). On retrouve également Suzanne Sindberg (Beyond Good & Evil, Dragon Age Origins) et Gérard Surugue (Jak & Daxter, Oblivion). Que du gros linge, que du lourd ! Et pour ce qui est des Locustes, ils ont une voix franchement flippante. La qualité est donc au rendez-vous, mis à part quelques inévitables phrases un peu débiles. Alors c'est vrai, les musiques sont un peu banales et les armes sont un peu molles mais l'ensemble tient sacrément bien la route.
Note générale

Si à l'instar d'un Resident Evil 4, la progression est linéaire et très scriptée, Gears of War est si intense qu'on en ressort lessivé et furieusement satisfait. Les mots d'ordres sont "action" et "à couvert". En effet, ça pulse à mort, le jeu ne laissant aucun répit et se mettre à couvert n'a jamais été aussi simple, intuitif et vital. C'est sans doute pour ça que Gears of War n'est pas un FPS, bien que le jeu en lui-même ait été construit comme tel. Bourrin à souhait et pourtant si subtil, Marcus Fenix ne fait pas dans la dentelle et les Locustes, ces monstres répugnants au look flippant, se font littéralement défoncer dans un bonheur limite sadique et ô combien jouissif. Y'a qu'à voir la gueule de nos gros Marines gonflés aux stéroïdes pour s'en rendre vite compte. Si vraiment on cherche à chipoter, on pourra critiquer une IA faiblarde, quelques bugs graphiques (popups, saccades), un flou de mouvement un peu trop utilisé ou encore du sang qui n'y parait pas (on croirait de la soupe de tomate). Bouclé un peu trop vite, on trouvera également le scénario trop chiche en révélations, alors qu'on sent bien que le background a un très gros potentiel. Mais ce sera là tous ses défauts et on prendra toujours plaisir à le recommencer en coop' ou à prolonger l'aventure online, lors des parties multi-joueurs. 100% adrénaline, ce jeu est un chef-d'oeuvre comme seule la Xbox 360 a su les faire, avec notamment une jouabilité simple et adaptée, ainsi que des graphismes absolument fabuleux (on ne pensait pas la console de Microsoft si puissante !). Jouissif de bout en bout, le jeu multiplie les scènes musclées, épiques et originales. Au même titre qu'Halo, Gears of War est devenue une vraie licence forte de Microsoft. Plus qu'un hit, c'est un phénomène qui aura semé ses graines sur la scène ludique à tendance action. Car depuis, on ne compte plus les jeux qui ont fait disparaitre leur barre de vie, qui proposent des modes coop' et une intuitive mise à couvert. Il fallait qu'il y en ait un pour lancer la mode, vous l'avez trouvé ! Vous dire que Gears of War est un excellent jeu n'est qu'une litote de ce que je pense de lui.
Les -
Le boss final (RAAM) est sans doute l'affrontement le plus difficile du jeu
Le Lore est finalement peu exploité et le scénario relativement convenu
Pas facile de trancher son ennemi en 2 sans se faire soi-même trucider
Qui dit gros muscles, dit moins de cerveau...
Les +
Gameplay qui fait cas d'école : le "cover shooter" a trouvé son maitre-étalon
Les cinématiques sont d'une qualité incroyable !
La qualité "oufesques" des graphismes
Jouabilité agréable et précise
Une bande-son appropriée
Très bon doublage FR
A savoir :
cliquez pour ouvrir
Scénario
Dans un monde où les nations se battent pour les dernières ressources de pétrole, une nouvelle énergie apparait, tirée d'une substance : l'imulsion. Malheureusement, les gisements d'imulsion sont concentrés dans les sols de quelques nations de Sera (une planète fictive), et seuls ces pays peuvent le recueillir et le traiter, accédant ainsi à puissance et richesse. Une guerre sans précédent se déclare, les nations se liguant alors les unes contres les autres pour leur existence : c'est le début des "Guerres Pendulaires". Après 77 années de guerre entre les Hommes, une coalition se forme enfin, suite à un difficile compromis pour trouver une paix durable, et surtout pour faire face à une nouvelle menace, bien plus grande encore. En effet, les Hommes ne sont pas la seule espèce a posséder un encéphale développé et des pouces opposables sur cette planète. Et une espèce barbare et belliqueuse nommée "Locuste" jaillit des entrailles de Sera. Ces créatures attaquent les principales capitales, et le conflit s'envenime rapidement. La Coalition des Gouvernements Unis (CGU) tente d'éradiquer l'invasion grâce au "Rayon de l'Aube" (rayon issu d'un satellite et utilisant l'énergie produite par l'imulsion) et à différentes armes chimiques, mais elle ne réussit qu'à transformer la surface de la planète en une vaste terre brulée, désertique et stérile, tandis qu’une grande partie des Hordes Locustes, en sécurité dans des refuges souterrains, survit. Le jeu commence à Jacinto, une ville où les locustes font régner la terreur. 14 ans après l'Emergence-Day, le joueur incarne Marcus Fenix, au moment où Dominic Santiago vient le sortir de prison, une amnistie ayant été déclarée pour regonfler les rangs décimés de l'armée. En route pour une lutte sans précédent, bien qu'en désaccord avec le Colonel Hoffman, Dominic et Marcus vont se frayer un chemin jusqu'au moment où il découvre qu'une mystérieuse bombe (la Lightmass Bomb) a été détournée. Après une bataille sans merci contre le Général RAAM, ils la récupèrent et s'en servent pour toucher les principaux points sensibles des Locustes, dans les sous-terrains de Sera. Mais les Locustes n'ont pas dit leurs derniers mots, puisque le nombre de survivants est encore inconnu et que la Reine est encore vivante, prête à riposter...
_________________________________________________________________________________
A savoir
En juin 2004, pendant une présentation du moteur de jeu (Unreal Engine 3) et de ses outils de création, Gears of War apparait comme une démonstration technique. La démonstration, plus que concluante, laisse augurer le meilleur et incite Microsoft a financer (à moins que ce soit Epic qui ait demandé...) un "vrai" jeu basé sur le concept (voilà pourquoi les Gears ressemblent aux personnages d'Unreal Tournament III, l'autre gros projet d'Epic à ce moment là). Présenté officiellement à l'E3 2005, Gears of War est un jeu de tir à la troisième personne (Third Person Shooter = TPS), mais les mécanismes sont basés sur ceux d'un First Person Shooter (FPS). Mis sur les rails, lors de l'E3 2006, le mode multi-joueurs est présenté à la presse internationale. Dans un niveau en ville, on trouve déjà les mécanismes de couverture et d'équipe. A cet E3, les plus chanceux sont repartis avec une façade Xbox 360 Gears of War exclusive.
Gears of War sortira-t'il un jour sur PS3 ? Et bien y'a très peu de chance, étant donné que la licence appartient à Microsoft, qui a financé le développement de cette exclusivité (on ne peut pas parler de concurrence lorsqu'on évoque une version PC fonctionnant sous Windows). Et c'est là, la politique décriée par Sony. Sony préfère "posséder" ses propres studios de développement (ou tout du moins avoir des studios liés), c'est qu'on appelle des développeurs "first party". Microsoft de son côté, préfère payer et s'associer (parfois temporairement) aux studios, tout en gardant bien entendu les droits de licence (ils sont pas fous). Ces studios sont appellés "third party", soit des développeurs tiers.
Le coût total de développement est estimé à 10 Millions de $ selon Mark Rein (président d'Epic), et seulement 20 à 30 personnes ont participé au développement. Toutefois, ces chiffres ne comprennent pas les développeurs de l'Unreal Engine 3.
Dans une interview avec Cliff Bleszinski, concepteur pour Epic Games, il cite 3 jeux qui ont été les principales influences dans la conception de Gears of War : le point de vue à la 3e personne repris de Resident Evil 4, le système de couverture issu de Kill Switch, et enfin Bionic Commando (?). Ces choix de conception se reflètent dans le gameplay, qui prévilègie la tactique à la force brute.
Le 21 Novembre 2006, Microsoft a déclaré que Gears of War est le premier épisode d'une trilogie. Mark Rein a également déclaré que Gears of War est en passe de devenir l'une des plus grosses franchise de Microsoft, au même niveau que la licence Halo de Bungie.
La fin du jeu suggère une suite, et à l'édition 2007 de la Game Developers Conference (GDC), Cliff Bleszinski a confirmé qu'Epic Games développait Gears of War 2. Le jeu a été officiellement dévoilé le 20 février 2008, et il est sorti moins de 7 mois plus tard, le 7 novembre 2008.
Gears of War s'est vendu à plus de 3 Millions d'exemplaires en seulement 10 semaines et a été le plus rapide best-seller du jeu vidéo de 2006, et le 2e jeu plus joué sur Xbox Live au cours de l'année 2007. En septembre 2008, lors de la sortie de sa suite, les ventes s'élèvaient à plus de 5 Millions d'exemplaires. Le jeu a été bien accueilli par la critique, louant son gameplay et ses graphismes détaillés, et a remporté le titre de "Game of the Year" lors de l'année 2006. Le succès du jeu a évidemment voué la licence à s'ouvrir à d'autres supports : adaptations en livres, bandes dessinées, et bientôt un long métrage.
A la sortie du jeu, Epic Games a publié une édition Collector. Le boîtier est en acier (steelbook) et inclus un disque supplémentaire, remplis de divers bonus, notamment des artworks d'environnements et de pré-conception. Ce collector contient également un livre d'illustrations intitulé Destroyed Beauty, qui comprend des concept-arts, des croquis et la description des personnages. Enfin cette édition à tirage limité inclus 48h d'essai Xbox Live Gold, pour essayer librement les modes multi-joueurs, si jamais on ne possède qu'un compte Silver.
Lors de sa sortie, Gears of War a reçu des commentaires positifs des critiques et un score moyen de 94% (Game Rankings). Alors que le jeu n'a reçu quasiment que des éloges, les testeurs du monde entier ont soulignés le fait que Gears of War n'apportait rien de vraiment nouveaux dans son gameplay de base. Des sites comme Eurogamer ont par exemple été très critique sur le sujet, en disant que si Epic avait apporté autant de soin au gameplay, qu'ils ont eu coeur à fignoler le moteur graphique, ils seraient sans doute plus enthousiastes. Certains sites montrent aussi du doigt la faiblesse du scénario, la frustration d'inutiles commandes d'escouade ou encore une tronçonneuse mal employée. A GRAVITORBOX vous savez ce qu'on en pense (si bien sûr vous avez lu le test), et c'est en partie ce qui explique la "petite" note de 16/20 en gameplay. Ce qui est déjà pas si mal et qui est compensé (en partie) par le fun qui se dégage du titre.
Littéralement, Gears of War signifie "outils de guerre" ou "machines de guerre".
La musique a été composée par Kevin Riepl, qui a déjà travaillé avec Epic Games sur les bande-sons d'Unreal Tournament 2003 et Unreal Championship. Le "Gears of War Soundtrack" comporte 28 pistes audio et il est sorti le 31 juillet 2007.
Un an après la sortie du jeu sur Xbox 360 (en novembre 2007 donc), Gears of War sort sur PC. Développé/adapté par People Can Fly, ce portage s'avère être de qualité, rendant un second hommage au titre. Cette version dispose de graphismes retravaillés et inclut 5 chapitres solos supplémentaires, 3 nouvelles cartes multijoueur (Ruée vers l'or, Cour et Sanctuaire), de nouveaux succès, un mode multijoueur inédit, un éditeur de cartes et tous les contenus additionnels diffusés sur le Xbox Live entre temps. En aout 2015, quelques 8 ans et quelques mois après sa sortie initiale, sort Gears of War : Ultimate Edition, sur Xbox One. Développé/remasterisé par le couple The Coalition et Splash Damage, cette version dispose de tout le contenu sorti à ce jour (y compris le contenu exclusif de la version PC), des graphismes retravaillés, la fin a été modifiée et on a un accès à la bêta de Gears of War 4 (prévu sur Xbox One en 2016).
_________________________________________________________________________________
Les personnages principaux
Marcus Fenix : c'est un membre de l'escouade Delta , puis le sergent. C'est aussi le personnage principal de l'aventure. Il est né 21 ans avant le jour de l'Emergence, fils d'Elaine Fenix et d'Adam Fenix (scientifique, professeur et ex-soldat de la CGU). A 9 ans, il est envoyé dans une école publique par ses parents dans le but de "se mêler à d'autres gens". Il devient vite ami avec Carlos Santiago, et son jeune frère Dominic. Quelques années plus tard, la mère de Marcus disparait mystérieusement, ce qui traumatise beaucoup Marcus. Son père étant peu présent pour lui, il trouve alors refuge chez la famille Santiago. A 17 ans, il s'engage dans l'armée CGU comme simple soldat d'infanterie et contre l'avis de son père qui veut le voir devenir scientifique. Durant les Guerres Pendulaires, il combat aux côtés de Dominic Santiago et de Tai Kaliso, et accompli de nombreux actes héroïques, 4 ans avant l'E-day. Puis quand les Locustes apparaissent, il combattra courageusement pendant 10 ans, devenant un soldat exceptionnel. Un jour, lors de combats intenses, il reçoit un appel au secours de son père, qui participait à la fortification du plateau de Jacinto. Il déserte alors son poste pour aller sauver son père, mais arrive trop tard. Il passera alors devant une cours martiale et, grâce à l'intervention de Dominic Santiago, évitera la peine de mort. Mais il n'écopera que de l'emprisonnement à vie dans la Prison de Haute Sécurité de Jacinto. Incarcéré pendant 14 ans, il sera finalement libéré pour aller combattre les Locustes, les dirigeants décidant d'une amnistie générale pour regonfler les rangs de l'armée décimée. C'est à ce moment que l'histoire de Gears of War débute. Marcus Fenix entre dans l'escouade Delta, aux côtés de son meilleur ami, Dominic Santiago. Peu de temps après les débuts du jeu le Lt Minh Young Kim est tué de la main du général RAAM, et l'état-major (Victor Hoffman) confie la direction de l'escouade à Marcus, qui est promu Sergent. Plus tard il arrivera à faire sauter la Bombe Lumière (Lightmass Bomb) dans les Entrailles de Sera et restaure ainsi sa réputation en détruisant la majeure partie des souterrains Locustes.
Dominic Santiago (dit Dom') : c'est un combattant aguerri, membre de l'escouade Delta. C'est l'un des meilleurs amis de Marcus. Il reste positif, ayant toujours la blague facile, même dans les moments les plus sombres. De nature amicale et extravertie, son intensité au combat n'a d'égal que sa loyauté envers Marcus. Peu de temps après l'E-Day, il témoignera en faveur de Marcus lors de son procès : les charges retenues contre lui étant l'abandon du combat et la désobéissance, il devait être mis à mort. Il lui évite ainsi la peine de mort, mais Marcus est tout de même envoyé à la Prison de Haute sécurité de Jacinto. À cause de ce témoignage et de la mauvaise réputation de Marcus, il perdra à partir de ce moment-là, la confiance de beaucoup de gens. Quand Marcus est libéré, c'est lui qui ira le chercher pour l'intégrer dans l'escouade Delta. Il recherche sa femme, Maria Santiago, disparue 14 ans plus tôt, ce qui le pousse à établir des liens avec plusieurs Parias pour obtenir des informations sur le lieu où elle pourrait se trouver. La guerre contre les Hordes Locustes est pour lui une cause personnelle et sérieuse. Dans Gears of War 2, il retrouve Maria. Mais elle sera "changée" et Dominic sera malheureusement obligé de la tuer pour abréger ses souffrances.
Augustus Cole (dit Gus ou Cole Train) : ancien joueur émérite de "Trashball" chez les Cougars, puis chez les Eagles (d'où lui vient son surnom "Numéro 83"), il était l'une des stars de son équipe, connu pour son style dur et flamboyant. Après le jour de l'Emergence, Cole s'engage, et apporte le même courage et la même intensité sur le champ de bataille que sur le terrain. Il choisit presque toujours la voie la plus directe au milieu du combat, et se bat avec une énergie rare chez les Gears. Il a passé la plupart de sa carrière militaire aux côté de son ami, Damon Baird. Dans Gears of War, il apparaît à l'acte 1 où il arrive en renfort pour l'escouade Delta, après la mort de Anthony Carmine. Il suivra dés lors l'équipe tout le long de l'aventure.
Damon Baird : c'est un technicien dévoué, expert en réparations et en bombes, mais aussi un sceptique professionnel. C'est en partie grâce à lui que les Gears ont réussi à déployer le Résonateur Sonique. Il est probablement ce que la CGU a de plus proche d'un expert, qui observe et étudie les Hordes Locustes, même engagé en plein combat. Entre autres choses, il excelle en mécanique, en hacking et autres tâches d'ingénierie. Il croit en la cause de la Coalition, mais est souvent déçu des réactions de la hiérarchie, comme quand Victor Hoffman choisit Marcus Fenix à la tête de l'escouade Delta à sa place. Dans le premier jeu, Baird est un simple soldat, bien qu'il ait été officier d'escouade à plusieurs reprises. Il n'attend qu'une chose, commander sa propre escouade, et est continuellement promu pour son expérience et ses qualités d'intuition tactique, mais est à chaque fois rétrogradé pour insubordination et non respect de ses supérieurs. Dans Gears of War, il apparaît à la fin de l'acte 1, car c'était un membre de l'escouade Alpha, mais il a été réassigné à l'escouade Delta après qu'elle a été totalement décimée par les Locustes. Il suivra Marcus tout au long de l'aventure, parvenant même à lui faire confiance au fur et à mesure.
Victor Hoffman : c'est un colonel et le commandant en second de l'armée CGU, juste après le président Richard Prescott. Il occupe la même fonction qu'Anya. Il a servi avec Dominic Santiago dans un groupe Commando durant les combats de l'Aspho Field. Il a eu un rôle important, par son témoignage dans l'emprisonnement de Marcus. En effet, il a cotoyé de nombreux hommes justes et pour lui, Fenix n'en est pas un. Son adhérence stricte aux procédures militaires et à ses idéaux de discipline et de sacrifice a donc conduit Marcus en prison, et son incapacité à pardonner et à oublier l'y a laissé. Bizarrement, après la mort du lieutenant Minh Young Kim, Hoffman promeut Marcus au grade de sergent, reconnaissant son talent malgré sa haine envers lui. C'est peut-être aussi la preuve que Hoffman pardonne à Marcus, et qu'il ne pense plus alors qu'à ce qui est en jeu. Plus tard, il lui fera même confiance concernant une tâche des plus importante : retrouver le Résonateur Sonique et l'amener dans les Entrailles. Après la mort du général RAAM, Hoffman se demande si oui ou non il va aider Marcus, qui n'arrive pas à grimper dans le King Raven. Dans l'acte 5 de Gears Of War 2, il rejoindra le front et combattra les Hordes Locustes (et 2 Brumaks) aux côtés de l'escouade Delta, pour protéger le quartier général CGU. Avant l'E-Day, Hoffman était marié à une femme du nom de Margret, qui d'après lui, ne voulait pas que son travail le garde loin d'elle trop longtemps. Après avoir publiquement insulté et embarrassé le Président Dalyell durant une cérémonie de remise de médailles, il fut nommé Colonel, mais occupe toujours le même poste, même après 14 ans de guerres contre les Locustes. Enfin il semble connaitre personnellement le père de Marcus, Adam Fenix.
Anya Stroud : elle est le seul membre féminin du CGU. C'est la voix calme, rassurante et experte, qui transmet les instructions de l'état-major, ainsi que les objectifs, la tactique et les informations vitales à l'escouade Delta. Son rôle principal est de surveiller la situation et de fournir des conseils stratégiques si besoin. On la voit pour la première fois dans Gears of War, à l'acte 1, quand elle accompagne Victor Hoffman à la position de l'escouade Delta au Palais des Souverains. Elle doit ensuite évacuer avec Hoffman à bord d'un King Raven, quand les drones Locustes commencent à attaquer leurs positions. Elle s'est engagée dans l'armée très jeune, et a servi comme responsable de contrôle lors des Guerres Pendulaires. Il est fortement laissé suggéré que Marcus aurait un intérêt amoureux pour elle. Après l'avoir vu pour la première fois à sa sortie de prison, Marcus lui lance un regard intéressé qu'elle lui renvoie. À la fin de Gears Of War 2, Marcus est attristé quand il pense qu'elle est morte, mais quand son hélicoptère passe au-dessus de lui, elle met sa main à son cœur avant de lui tendre tandis que Marcus la fixe. Baird déclare à un moment qu'Anya ne peut pas avoir d'enfants, et c'est pourquoi elle se dédie complètement à l'armée. Dans Gears Of war 2, le robot JACK est affublé, en plus, d'un écran holographique, qui permet aux Gears de communiquer face à face avec leurs chefs. On a laissé entendre qu'Anya utiliserait cette amélioration pour se rapprocher d'un "certain Sergent"...
Adam Fenix : c'est le père de Marcus Fenix. Il fut un célèbre scientifique militaire à l'East Barricade Academy, où il travaillait dans un laboratoire secret dans les souterrains de sa demeure. Pendant la 10e année de la guerre contre les Locustes, durant la fortification du plateau de Jacinto, il fut probablement tué par les Hordes Locustes, après avoir passé un appel au secours désespéré à son fils, qui accouru en abandonnant son poste (ce qui lui valu sa condamnation). Marcus décide plus tard de venger son père. Apparemment les découvertes d'Adam, dans toutes ses recherches, étaient d'importance, car l'escouade Delta doit retourner explorer sa demeure pour récupérer ces informations, et elle est largement poursuivie par les Hordes Locustes. Il est révélé plus tard qu'une partie de ces découvertes est en réalité un plan complet du réseau de cavernes et de souterrain locustes. La façon dont il a obtenu ces informations est inconnue, mais il est possible qu'il ait utilisé la série de robots Géobots, qu'il avait inventé tout d'abord dans un but d'une exploitation minière. On peut présumer qu'il a joué un rôle dans le développement et les essais de la Bombe Lumière ainsi que dans ceux du Résonateur Sonique. Dans Gears of War 2, on apprend que c'est lui qui a suggéré l'effondrement de Jacinto pour enfouir Les Entrailles. Bien qu'à ce moment-là, cette idée n'ait pas plu, plus tard elle se révèlera être la façon la plus efficace pour détruire les Locustes. On apprend aussi qu'Adam aurait collaboré avec les Locustes. Ceci est mis en évidence par la Reine, qui parle d'Adam, et est déçue que Marcus n'ait pas plus suivi les traces de son père. Dans Gears of War : Aspho Fields (une nouvelle de Karen Traviss), on découvre qu'Adam a volontairement tu les circonstances de la mort de sa femme, présente dans les tunnels locustes plus de 10 ans avant l'E-Day. A la fin de Gears of War 2, après le générique de fin, on peut entendre un message très brouillé d'Adam qui s'inquiète : "Mais qu'avez vous fait...?!". Ce message concerne probablement l'effondrement de Jacinto par la CGU, ce qui prouverait qu'il est encore en vie.
Elaine Fenix : c'était la mère de Marcus Fenix et la femme d'Adam Fenix. Elle était docteur et secondait son mari. Comme Adam, elle faisait passer sa carrière avant sa famille, ce qui a fait passer à Marcus le plus clair de son temps chez les Santiago. Elle est morte en pénétrant dans les Entrailles pour chercher des cristaux d'imulsion, qu'ils éspéraient utiliser comme cible de lasers.
JACK : robot "touche-à-tout" produit en masse, appelé simplement Jack ou Jack Pack pour les intimes. C'est un petit robot utilitaire construit comme assistant personnel. Originellement utilisé pour une large gamme d'applications, des travaux médicaux aux réparations électriques et analyses d'informations, les unités Jack ont commencé à prendre un tout autre rôle après l'E-Day, les modèles s'armant pour être assignées aux escouades Gears comme support. Bien sûr, ils ne peuvent pas fournir une aide aussi pointue qu'un véritable médecin de guerre, un spécialiste informatique ou un ingénieur, mais ils peuvent effectuer certaines tâches à leur niveau. Ils sont dans ce cas capables d'intervenir dans des traitements médicaux de base (possibilité de petite chirurgie), d'ouvrir des portes (en coupant à travers le verrou ou la porte elle-même), de désarmer des verrous électriques ou magnétiques, d'accéder à des systèmes informatiques, de réparer des machines, de faire des analyses chimiques ou spectrales de composés, d'agir comme disque dur portable, d'éclairer les lieux sombres (les modèles de l'armée sont équipés de fitres UV intégraux pour repousser les Krylls) ou de fournir une connexion longue distance avec le QG.
Général Raam : On sait peu de choses sur ce général de l'armée Locuste, silencieux, violent et très craint, qui gouverne son armée d'une poigne de fer. Fourbe et ambitieux, RAAM est élevé dans les Entrailles comme tous les Locustes, puis sert dans la Garde Theron (comme Sentinelle), et il montera en grade très vite. Après seulement quelques années, il arrive à s'approprier la tête des Therons (de même Skorge sera le chef des Kantus) puis le commandement de l'armée Locuste, en usant de son influence sur ses camarades. Malgré sa qualité de général, il obéit quand même, comme second, à une autorité supérieure, la Reine Locuste, aussi impitoyable que sanguinaire. En plein combat, il peut s'entourer d'une horde de Kryll, qui le protègent des balles et peuvent attaquer sous ses ordres. Très imposant, il dépasse de plusieurs têtes un humain, et arbore en permanence une expression hargneuse sur le visage. Il a une grande force, et arrive à porter d'une main une mitrailleuse Troika normalement montée sur tourelle. Il porte aussi un grand poignard dentelé qu'il utilisera lors de sa première apparition, pour empaler le Lt Kim. On peut aussi le voir tuer un Gears avec un pistolet Boltok. Il meurt finalement sous les balles de Marcus et Dom, sur les rails du train qui amène la Bombe Lumière au repaire des Locustes.
Cliquez pour fermer
Test réalisé par iiYama

septembre 2010 (mise à jour : janvier 2021)