
Metal Gear Solid 3
Subsistence
Comme ce fut déjà le cas pour la version Substance qui améliorait Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, l'équipe de Kojima nous a sorti 19 mois après Snake Eater, un Metal Gear Solid 3 : Subsistence, soit la version mise à jour du dernier et non moins excellent opus en date. Allant bien plus loin que l'épisode Substance, qui ne proposait que des bonus dispensables, Subistence régle les problèmes de caméra de la version d'origine et apporte tout un tas de bonus, cette fois plus utiles et/ou carrément exceptionnels. On notera par exemple la présence des 2 premiers épisodes sortis sur MSX dans les années 80/90, les tant attendus modes multi-joueurs en ligne, un making-off ou encore "le film MGS3" qui regroupe toutes les cinématiques du jeu. Un grand standing du jeu vidéo, qui tient sur 3 DVDs et qui est en plus proposé à tarif réduit. Autant dire que Konami à visé juste en faisant de son MGS3 Subistence un jeu moins cher que le Snake Eater original tout en proposant beaucoup plus de contenu. Difficile donc de ne pas dire amen à un tel jeu, d'autant qu'une fois de plus, Kojima nous livre une aventure bouleversante où l'action et l'infiltration tiennent un rôle prépondérant, tout en dévoilant l'origine du phénomène Metal Gear, au travers d'un scénario toujours plus poussé. Une nouvelle fois, Hideo Kojima (qui a créé sa propre boite de production : Kojima Productions) et Konami nous livrent un nouveau chef-d'œuvre comme on en voit trop peu, un jeu qui prend aux tripes par moment, un jeu qui va plus loin encore dans l'immersion du joueur, tout en dépassant sans vergogne les frontières que s'impose le cinéma.
Développement scénaristique

Retrouvez le scénario du jeu dans le spoiler "A savoir", en fin d'article. D'ailleurs, si vous ne voulez pas vous gâcher le plaisir de découvrir le scénario par vous même, passez directement au chapitre suivant (Jouabilité & Gameplay).
Encore une fois, 
Plus encore que Snake, The Boss est un personnage envoutantle scénario (que nous avons largement résumé) est d'une complexité jamais vu. Kojima, entre autre le producteur et scénaristique du jeu, a décidément beaucoup d'idées, sans doute grâce à sa vocation première : le cinéma. Et pour enchainer sur le sujet, fini les petits dictons miteux de Meiling ou d'Otacon, cette fois c'est Para-Medic qui se chargera de votre sauvegarde et sa spécialité à elle, c'est de causer ciné. A mon avis c'est un clin d'œil de la part de Kojima et sa façon à lui de donner son avis sur une bonne cinquantaine de films. Et puisqu'on parle de Codec, dans cet épisode il est bien moins présent. Tout d'abord il a totalement changé de design en affichant des images fixes (parfois changeables) ainsi qu'un look rétro. Mais moins présent ne veut pas dire que le scénario n'est pas étoffé car en contrepartie, il y a plus de scènes cinématiques. On continue sur la lancée, dans cet épisode il n'y a aucune vidéo (hormis comme toujours quelques archives et l'intro), le moteur 3D étant tellement performant que tout se développe via des cut-scènes. Des cut-scènes en tout point parfaites, réalisées en motion-capture et offrant ainsi un réalisme encore jamais atteint. C'est à tel point qu'elles surclassent la plupart des vidéos en images de synthèses du début de la console. C'est dire. Et comme elles sont en 3D calculées en temps réel, on aura parfois quelques interactions possibles comme fixer le regard de Snake et voir ce qu'il voit (via le bouton R1) ou bouger la caméra. Par contre, toujours pas de QTE en vue et par moment, la passivité lasse un peu. L'aventure se déroule en 2 parties : la mission vertueuse est clairement un prologue (elle dure environ 1h30) et une fois que Snake se fait exploser par son mentor, une intro (la seule vraie vidéo du jeu) se dévoile. Très proche d'une présentation à la James Bond, avec l'orientation glamour du thème et les effets graphiques qui vont avec, cette intro est plutôt sympa. S'en suit la mission Snake Eater (mangeur de serpents), qui de son côté dure pas moins de 17h ! Metal Gear Solid 3 est donc clairement l'épisode le plus long de tous. Pas d'affront, cette fois nous avons des menus tout en Français (c'est le minimum), ainsi que les didacticiels passifs de MGS2. Une nouvelle fois on nous donnera les directives sur le gameplay sans pouvoir s'entrainer. C'est regrettable car je trouvais que l'entrainement était un des points forts du premier opus. Très original par contre, à chaque nouvelle partie on nous demande si on a aimé MGS1 ou MGS2. Auquel cas on débutera soit avec Snake (Naked Snake pour être exact) soit avec Raiden. Mais ce dernier ne dure pas, après tout ce n'est pas son histoire mais celle d'un grand personnage appellé, lui aussi, Snake.
Par contre Raiden 
Les cut-scènes sont les plus belles et les plus poignates que j'ai vu sur PS2est au centre d'une mission (celui-ci ressemblant à Raikov), où on devra se faire passer pour lui en portant un masque. Et si on est un peu déçu de ne pas (encore) jouer avec le grand Solid Snake (le héros du premier épisode), jouer avec Naked Snake compense bien et évite la frustration de jouer un autre héros. Dans cet épisode les nouveautés sont nombreuses et les changements aussi. Snake Eater, pour la première fois dans la série, ne nous oppose pas à un Metal Gear mais au Shagohod, histoire d'être plus en phase avec son temps (encore que, dans les années 60 la technologie me paraissait pas si avancée). D'ailleurs, on comprend assez vite que le Shagohod n'est que l'ébauche du Metal Gear REX de Shadow Moses. Encore une fois, Kojima s'est joué des faits réels en empruntant des documents officiels pour fondre son scénario et le rendre que plus réaliste. Ainsi l'histoire se déroule en pleine guerre froide, juste après l'incident de Cuba (le fameux incident qui a failli finir en holocauste nucléaire). Enfin cet épisode dévoile beaucoup de nouveaux personnages dont certains manquaient à l'histoire générale. Au début du jeu, malgré l'incohérence d'âge et quelques bizarreries, on croit jouer Snake, LE Snake (Solid). Ce n'est que plus tard qu'on comprend qu'il n'en est rien, tout d'abord parce que les dates ne correspondent pas (Solid Snake à la trentaine lors de l'incident de Shadow Moses alors ça ne collait pas) et puis qu'on prend un gros flash lorsque Naked Snake prend une balle dans l'oeil. A ce point nommé, on commence à avoir des doutes et finalement, se dire qu'on joue avec le grand Big Boss, avec lequel on nous rabâche les oreilles, c'est prendre une grosse claque ! Et ce, dans le bon sens du terme. On découvre également Ocelot dans son jeune âge (20 ans) mais chaque rencontre avec Snake se résume pour lui à un nouvel échec. Pauvre de lui, d'autant que l'histoire se répétera plus d'une fois et pas seulement dans cet épisode. On fait aussi la rencontre d'Eva, une très jolie jeune femme, envoutante, sensuelle voire même troublante lorsqu'elle dévoile ses sentiments pour Snake. En parlant de sensualité, le sexe ne manque pas dans cet épisode avec toujours de jolis posters salés et quelques morceaux de chair joliment dénudées. Et si Snake semble fort face à ses ennemis, il ne fera pas le malin devant son mentor : The Boss. C'est d'ailleurs la première fois qu'on voit Snake en mauvaise posture, fragile et blessé, sans doute à cause de son inexpérience. Car The Boss n'a pas son pareil pour faire fermer le caquet des impétueux. Moins belle qu'Eva mais bien plus charmante, The Boss assume un charisme énorme qui dépasse même celui de Snake.
Jouabilité & Gameplay

Le gameplay assume 
MGS3 apporte son lot de nouveautés comme les soins ou le camouflagepas mal de nouveautés et la première d'entre elles, c'est qu'il faudra impérativement se trouver de la nourriture. Tuer des serpents, ramasser des champignons, pêcher des poissons, chasser le mouton ou l'alligator... autant de ressources pour se restaurer. Car cette fois on a 2 jauges dépendantes : la vie et l'endurance. Si la barre de vie remontera facilement et toute seule avec le temps, l'endurance elle, ne le fera que si Snake mange. Mais attention, il ne faut pas qu'il mange n'importe quoi. Si on avale un rat vieux de plusieurs jours ou un serpent venimeux, Snake sera empoisonné. Intervient alors la 2e grosse nouveauté du jeu : le système de soin. Le moindre bobo, coupure, brûlure, fracture ou blessure par balles se réglera en utilisant les objets adéquats (comme le fil et l'aiguille pour fermer une plaie, le couteau pour extraire la balle, l'attelle en cas de fracture). Et tant que Snake sera blessé, sa jauge d'endurance diminuera drastiquement, jusqu'à ce qu'il meure de faim. Il est d'ailleurs très fort que notre héros ait le ventre qui grogne lorsqu'il a faim. Un bruit significatif qui peut nous faire repérer. Ces nouveautés se passent via le menu pause, ce qui n'est pas pratique mais ça aurait pu être pire, l'ergonomie n'étant pas si mauvaise. Et c'est dans ce même menu qu'on pourra consulter une carte topographique de la région et surtout changer son camouflage. Troisième nouveauté notable, étant donné qu'on est lâché en pleine forêt, Snake doit rester à couvert et agir dans l'ombre. C'est pourquoi on choisira au mieux une peinture pour le visage ainsi qu'une tenue qui se fondra le plus possible avec le décor. Il y a d'ailleurs un vumètre de furtivité qui nous permet d'apprécier de façon numéraire, l'efficacité de son camouflage. Autre nouveauté, moins fondamentale cette fois, toujours via le même menu pause, soit en pressant Start (Select servant au Codec) on pourra choisir son équipement : 8 objets à gauche et 8 objets à droite. D'un côté tout ce qui est médical et d'utilité non létale (potion de vie, carton de camouflage, visée infra-rouge, radar), de l'autre l'armement. Ainsi on ne surcharge plus son inventaire et les accès ne sont que plus rapides. Evidemment on garde toutes les nouveautés du Sons of Liberty comme planquer les corps, se suspendre, la vue FPS, etc... Mais je trouve regrettable que si le gameplay s'enrichit, la jouabilité de son côté reste si basique. Ainsi notre Snake aura toujours la même manie de se plaquer à tort et à travers sur tout ce qui dépasse, le lock automatique lors des affrontements est une catastrophe (généralement il vise n'importe comment et doit en plus se trouver à porté de l'ennemi) et la vue à la première personne est très (trop ?) imprécise, ce qui dans la hate, n'aide pas. Egalement, il est toujours aussi idiot qu'un athlète comme Snake ne puisse pas franchir les obstacles qu'il veut. Seules les caisses et les rambardes à "hauteur formatée" sont franchissables, ce qui est parfaitement idiot.
Autre ineptie, 
Cette version améliore de façon notable le Snake Eater, en plus de fournir une pléthore de bonus : à l'image Metal Gear 2 (1990)il n'y a toujours pas de position intermédiaire entre celle où on est couché et celle où est debout. Snake ne s'ait-il pas marcher accroupi ? Sam Fisher sait le faire lui ! En plus la vue passe de la troisième à la première personne et vice-versa sans prévenir, ce qui finit par être chiant, surtout en extérieur où ça n'arrête pas. C'est soit l'un, soit l'autre. Maintenant que j'ai bien gueulé en insistant sur le fait que trop de paramètres restent identiques à l'épisode 2, pas les meilleurs en plus, il a d'autres petits ajouts fort sympathiques cette fois, histoire de refaire pencher la balance dans l'autre sens. Connaissant les déboires de caméra du Snake Eater originel, j'ai préféré passer de suite à la version Subsistence qui règle le problème par une caméra libre, ajustable manuellement via le stick droit. Le menu d'options permet en plus de régler les commandes en mode normal ou inversé, ce qui comblera tout le monde. Idem pour les phases de nage, cette fois bien plus jouable. On peut désarmer son ennemi, monter aux arbres et ô grand plaisir, on peut aussi ranger son arme sans tirer, grâce à l'utilisation ingénieuse des boutons analogiques du DualShock 2. On pourra aussi prendre le contrôle de batterie DCA (anti-aérien). La forêt change radicalement les instincts acquis par rapport aux endroits cloisonnés, ce qui permet aussi d'avoir plusieurs approches d'un même niveau. Si le bourrinage n'est pas conseillé, l'infiltration étant toujours plus payante, de temps en temps on pourra aussi se faire plaisir, ôter le silencieux et dézinguer tel un Rambo en plein Vietnam. En parlant de silencieux, une (autre) nouvelle donnée entre en jeu, la durée de vie de ce dernier. J'ai jamais entendu parler qu'un silencieux s'usait mais comme on en trouve d'autres au fil de l'aventure, on peut toujours rester discret. Il y a aussi une batterie pour les objets qui en consomment (lunettes infra-rouges, lunettes de vision nocturne, micro amplificateur, sonar...). Car étant donné qu'on n'est plus le présent ou le futur, le fameux Soliton, le radar qui nous servait tant autrefois, n'est plus là. Ainsi les habitudes sont bouleversées. A tel point que je vais être franc avec vous, je n'ai pas du tout aimer les premières heures de jeu, trouvant ce MGS3 trop éloigné des 2 autres épisodes. Mais on finit par s'y faire et par trouver ça génial, le jeu en étant que plus immersif et stressant à l'approche de sentinelles ennemies. Le jeu n'accumule pas que les nouveautés, les originalités dans les situations vont aussi bon train. L'affrontement contre The Sorow m'a clairement fait penser à celui contre Paxton Fettel de F.E.A.R. Un passage bizarre où pour s'en sortir, il faut user de ruse. La chasse contre The End est également assez étonnante (voir les anecdotes en fin de test), la phase de torture est cette fois passive ou encore la course-poursuite avec Eva en fin de jeu est particulièrement réussie. Le jeu dure entre 15 et 20 heures en moyenne et croyez-moi, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Du grand art, même si j'aurai aimé quelques remaniements de la jouabilité et plus de crédibilité sur certains aspects du gameplay. Rappelons enfin que cette version Subsistence propose de gros bonus, à savoir un mode multi-joueurs en ligne (jusqu'à 8), de nouvelles vidéos et la possiblité de jouer aux 2 épisodes originels de Metal Gear, sorti sur MSX2 (un micro-ordinateur 8-bits), respectivement en 1987 et 1990. Ça ne parait pas comme ça, mais c'est un vrai plus pour la version car même s'ils ont plus de 15 ans et qu'ils sont en 2D, ces 2 jeux sont géniaux.
L'image

Reprit du Sons of Liberty, 
Magnifique en quasi tout point, c'est surtout la qualité des modélisations et des animations qui impressionnent le plus. Un vrai travail d'artistes... le moteur 3D a été amélioré et nous offre un jeu encore plus beau. La beauté de cette forêt où on va déambuler pendant plus de la moitié du jeu, offre un réalisme étonnant. Les détails sont à foison et nous délivrent un potentiel énorme. Et ce potentiel est parfaitement exploité lors des cut-scènes qui sont tout simplement parfaites. Prises sous motion-capture, les mouvements sont fluides et parfaitement réalistes, dévoilant tout le charisme ou la beauté charnelle de certains personnages. Les visages sont aussi très travaillés, exprimant parfaitement les sentiments ressentis. Un réalisme également poussé dans certains détails comme le fait que Snake ou les ennemis, saignent. Les conditions climatiques entrent aussi en jeu (brume, pluie), tout comme les variations temporelles (plein jour, crépuscule, nuit). Afin de coller au mieux à son époque, années 60 donc, toute l'image baigne dans des tons sépia, légèrement grisâtres, ce qui donne un aspect volontairement vieillot, qui tranche parfois avec la technologie futuristes de certaines installations ou même le Shagohod qui me parait en avance sur son temps, technologiquement parlant. Et c'est cet aspect "patiné" qui tranche franchement avec l'univers hi-tech dont la série nous abreuve depuis le premier opus sur MSX. Il n'empêche qu'encore une fois le résultat est là, le jeu est impressionnant, il ne ralentit presque jamais (je n'ai assisté qu'à 2 baisses de framerate) tout en nous offrant le meilleur de la PS2. Kojima Productions assure décidément sur tous les tableaux.
Le son

Evolutive selon le degré d'action, 
La qualité du son, surtout du doublage, est indéniable. Mais en jeu, ça manque un peu de thèmes forts la musique ne se fait pas discrète au fil de l'aventure, elle est carrément inexistante ! On aura 3 tracks différents selon le niveau d'alerte, 3 tracks de plus en plus survoltés et stressants, des morceaux très Hollywoodiens. Les cut-scènes possèdent aussi leurs pistes mais généralement (pendant le jeu en fait), c'est le vide et ça peut être un peu gênant à la longue. Mais j'avoue que ça pose une certaine ambiance, ça exprime une certaine solitude et permet d'avoir une atmosphère sonore (cris des oiseaux, plissements de feuilles, le vent...) que plus réaliste. Malgré tout, je suis un peu déçu par cette nouvelle approche du jeu, délaissant définitivement les superbes musiques du premier opus. Le thème d'intro est vraiment joli, et varie bien le magnifique thème du Sons of Liberty. Un thème autrefois puissant à m'en donner des frissons, que j'ai retrouvé à la fin du jeu dans un remixe étonnamment fort (la deuxième chanson, dont les paroles sont traduites, est aussi très sympa). Globalement la partie musicale s'en sort bien mais je regrette que les aspirations artistiques et les superbes mélodies du premier Metal Gear Solid soient définitivement abolies. J'en ai pas encore parlé mais le doubleur de Snake est David Hayter, qui est aussi un acteur. Comme dans Tomb Raider où Eidos a toujours eu la délicatesse de doubler Lara avec la même actrice, Konami fait ici de même et c'est tant mieux. Encore une fois le doublage est exemplaire même si ce n'est plus la peine d'espérer d'avoir un jour, un doublage français. Nous avons nous aussi de très bons doubleurs mais le fiasco du doublage de la version PSX laisse encore quelques stigmates. Mais même sans ça, comment ne pas être bluffé par la qualité du doublage, sauf peut-être pour le Major que j'ai trouvé trop zélé. Exit les sous-titres catastrophiques de l'épisode 2, cette fois nous avons eu droit à de vrais pros pour les traductions. Enfin les bruitages sont tout aussi parfaits. Puissants et réalistes, surtout pour tout ce qui est de l'environnement et des armes, l'immersion n'en est que plus grande, avec la satisfaction d'un énorme travail accompli.
Note générale

Episode Zero de la saga Metal Gear, ce 3e "opus Solid" voit naître le mythe de Big Boss ainsi que la rencontre avec Eva, Ocelot et The Boss, 3 personnages emblématiques dont on entendra encore parler. J'ai vraiment apprécié cette édition Subsistence qui règle en parti les déboires de caméra du Snake Eater original. Et croyez-moi, on n'y perd pas au change. S'il est vrai qu'on n'a plus l'effet de surprise (et encore, faut-il avoir jouer au Snake Eater), cette édition est vendue moins chère qu'un jeu neuf (40€ au lieu de 60) et s'enrichit de plusieurs bonus comme le tant attendu mode online, un second DVD bonus qui nous refait tout le jeu comme un film, mais aussi et surtout la réédition de Metal Gear et Metal Gear 2, les fondements de la série. Techniquement très impressionnant, Metal Gear Solid 3 prouve une nouvelle fois que Kojima Productions maîtrise parfaitement son support et son sujet. Car s'il y a bien une facette de la saga qui n'a jamais été négligée, c'est bien le scénario, couplé à une mise en scènes complètement démesurée. Ok il subsiste quelques erreurs difficilement pardonnables comme le fait que Snake ne sache pas toujours marcher accroupi ou qu'il soit incapable de grimper sur une caisse pas plus haute que lui, mais le gameplay s'est tellement enrichi qu'il est difficile de lui en tenir compte... pour cette fois. Aussi bouleversant et complexe que ces 2 prédécesseurs, la fin est touchante à en pleurer, faisant de 3e opus, le troisième jeu totalement à part auquel j'ai joué. Les frontières entre le cinéma et le jeu vidéo sont désormais abolies, MGS3 étant plus complexe encore qu'un film d'espionnage. Il est un jeu comme on devrait les espérer plus souvent, un jeu qui nous fait aimer le métier de testeur, aimer être joueur car il nous fait vibrer au fil de son histoire, nous bouleverse dans ses grands élans de sentimentalisme et touche notre âme de simple humain lorsque les questions fondamentales nous sont directement posées. Pour la 3e fois, Kojima nous livre une œuvre d'art parfaitement taillée dans le rock parfois perfectible de ce monde virtuel qu'on affectionne tant...
A savoir :
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Scénario
Le début du jeu relate l'opération « Virtuous Mission » (« Mission Vertueuse » en français) qui se déroule le 24 août 1964, au cours de laquelle Naked Snake (de son vrai prénom Jack ou John) doit récupérer Sokolov (un chercheur) en territoire russe pour le ramener à l'Ouest. Il effectue le premier saut HALO au monde et trouve Sokolov en train de détruire les plans de son invention. Il fait ensuite la rencontre de Revolver Ocelot qui le prend pour The Boss puis décide de le tuer en comprenant sa méprise, mais Snake réussit à le neutraliser. Enfin alors qu'il tente de ramener Sokolov, The Boss, le mentor de Snake, fait son apparition. Naked Snake fut l'apprenti de The Boss pendant presque 10 ans (de 1950 à juin 1959). Il a développé avec elle le Close Quarter Combat (CQC : technique de combat rapproché). Elle lui annonce alors qu'elle a trahi son pays natal (les États-Unis) pour rejoindre les troupes de Volgin en Russie. Snake n'arrive pas à y croire et The Boss en profite pour le maitriser et lui brise le bras, avant de le faire tomber du pont sur lequel ils se trouvaient. Snake tombe à l'eau et réussi tant bien que mal à rejoindre la berge. Quelques minutes après, Volgin lance un missile a tête nucléaire de faible puissance appelé Davy Crockett (apporté des États-Unis par The Boss) sur la base secrète où travaillait Sokolov. Les radiations atteignent Snake et le rendent stérile. Une semaine après ces évènements (le 30 août 1964) commence la mission « Snake Eater ». Cette fois, les objectifs sont d'assassiner le colonel Volgin, de neutraliser le Shagohod et de rapatrier Sokolov, mais également d'assassiner The Boss et l'unité Cobra (dont font partie The Pain, The Fury, The Sorrow, The Fear, The End et The Joy qui n'est autre que The Boss). En effet, les États-Unis doivent prouver à l'Union soviétique dont Khrouchtchev est le président, qu'ils ne sont en rien responsables du missile nucléaire tiré par Volgin, sans quoi le monde entrerait dans une 3e guerre mondiale. Snake rencontre Eva, une espionne soi-disant au service de la CIA.
Snake est tout de suite charmé par la belle demoiselle et celle-ci l'aidera tout au long de sa mission. Alors qu'il a réussi à contacter Sokolov en se déguisant en général Raikov, Volgin le démasque et le fait prisonnier. S'ensuit une terrible séance de torture au cours de laquelle Ocelot tire accidentellement sur Snake, son oeil est alors brûlé par le feu de bouche du revolver. Snake devient borgne. Il est ensuite emprisonné sous la garde de Johnny Sasaki mais réussit à s'échapper. Cependant, il doit retourner dans le complexe où se trouve le Shagohod afin de le détruire. Mais alors qu'il pose la dernière charge explosive, Volgin le surprend de nouveau. Le combat est inévitable. Après avoir vaincu Volgin, Snake s'échappe en compagnie d'Eva. Après une course-poursuite effrénée, ils réussissent finalement à semer leurs poursuivants et à détruire le Shagohod. Il ne reste plus qu'un seul objectif à remplir pour Snake : éliminer The Boss. Celle-ci l'attend dans un champ de fleurs blanches et s'ensuit un combat qui se termine par la mort de The Boss. Snake devient ainsi officiellement le plus grand soldat du XXe siècle et reçoit des mains du président Johnson le nom de code de « Big Boss ». Cependant, avant de disparaitre Eva lui révèle ce qui va définitivement changer Big Boss. Elle lui apprend en effet que The Boss n'a jamais trahi son pays, et qu'elle était en réalité chargée d'infiltrer les rangs du colonel Volgin afin de lui substituer l'Héritage des Philosophes. Et c'est à cause du missile nucléaire tiré par Volgin que les États-Unis ont dû faire assassiner The Boss pour prouver leur innocence et ainsi éviter une 3e guerre mondiale. Snake comprend alors que The Boss a accepté de mourir pour son pays tout en restant aux yeux du monde comme une traîtresse. C'est à partir de ce moment que Big Boss comprend que les hommes ne sont que des pions pour les Philosophes (dont la branche américaine devient par la suite les Patriotes, voir MGS2) et va vouer une haine sans borne contre eux, ce qui le conduira plus tard à des actions qui changeront le monde...
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A savoir
Metal Gear Solid 3 Subsistence contient trois DVD-ROM, intitulés Subsistence, Persistence et Existence. Le premier disque contient le jeu Metal Gear Solid 3 : Snake Eater. Comparée à l'original, cette version bénéficie d'un système de caméra libre, permettant au joueur de déplacer l'angle de vue autour du personnage. Cet ajout a été implémenté en réponse aux critiques de certains joueurs qui trouvaient le système de caméra initial trop restrictif. De nouveaux camouflages et peintures faciales ont également été implémentées. Le disque comprend aussi le mode « Demo Theater », lequel permet de revoir l'ensemble des scènes cinématiques du jeu. En remplissant certaines conditions, il est aussi possible de déverrouiller le mode secret « Coup d'œil ». Le second disque (Persistence) donne accès au mode de jeu en ligne. Jusqu'à 8 joueurs peuvent prendre part simultanément aux batailles en réseau. 5 types de missions sont proposés : mission d'infiltration, mission de capture, mission de sauvetage, match à mort par équipe et match à mort en solo. Dans les modes en équipe, le joueur a le choix entre 3 unités : le GRU, le KGB et l'unité Ocelot. Le joueur qui possède le meilleur score a le privilège d'incarner le personnage spécial de son équipe (Major Raikov, Sokolov et Revolver Ocelot) et en devient par la même occasion le meneur. Une équipe bonus, appelé Rowdy Reiko, permet d'incarner le personnage Reiko Hinomoto, de Rumble Roses. Les confrontations prennent part dans 12 environnements différents. A noter que les serveurs ont fermés le 30 octobre 2007 à 9 heures du matin. Ce disque contient également les jeux Metal Gear et Metal Gear 2 : Solid Snake, respectivement sorti en 1987 et 1990 sur MSX. Les jeux sont fidèles aux originaux et ont été traduit en français. Enfin, le disque contient des niveaux supplémentaires pour le mode « Serpent contre Singes », le mode « Duel », le mode « Secret Theater » (qui propose des vidéos parodiques, parfois inédites, parfois entrevues sur le site officiel de MGS3). Le dernier disque (Existence) propose un montage de cinématiques et de séquences de jeu d'une durée totale de trois heures et demi. Moins pensé comme un film narratif que comme un résumé de l'expérience du jeu, il permet au joueur et au non-joueur de vivre l'aventure sans toucher à la manette. Si le film ne présente aucune nouvelle scène par rapport au jeu original, le découpage des séquences et les angles de vues sont parfois différents. Le disque Existence contient aussi le premier trailer officiel de Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots, lequel a été présenté pour la première fois en mai 2005 lors du salon de l'E3.
Comme pour les deux premiers Metal Gear Solid, le jeu est sorti en 2 versions au Japon : la version standard et le Premium Package. Le Premium Package contient le jeu, (avec la couverture et la jaquette du jeu revisitée), un livre de 400 pages (intitulé R), un livre illustré (intitulé L), un DVD vidéo et une figurine au 1/144 du Shagohod. Pour la sortie européenne qui a eu lieu bien plus tard (4 mois après), Konami a ajouté plusieurs éléments tels que des peintures additionnelles pour le visage, basées sur les drapeaux des divers pays européens (tout en conservant ceux des versions nord-américaine et japonaise), un nouveau mode de difficulté (European Extreme), un mode Demo Theater (qui permet de revoir les cinématiques du jeu), un mode duel (qui permet d'affronter successivement tous les boss du jeu) et un niveau additionnel (Snake vs. Monkey). Plusieurs modèles de camouflage de la version japonaise ont été conservés, et les modèles contenus dans le DVD de la version japonaise peuvent être exploités, d'autres encore peuvent être débloqués en finissant le mode duel.
Dans le jeu, le personnage que l'on incarne n'est pas Snake des MGS1, 2 et 4 mais "Naked" Snake, qui n'est autre que Big boss, le père génétique de Liquid, Solid et Solidus. Le jeu ouvre donc de nouvelles perspectives, éclaire la série d'un jour nouveau, perce certains mystères à jour tout en posant de nouvelles questions. Le titre est également bourré de révélations sur le passé des personnages apparaissant dans Metal Gear Solid (Playstation) et Metal Gear Solid 2 (PS2), à commencer par Ivan Shalashaska "Revolver" Ocelot. Une autre petite chose, lors de la confrontation avec The Sorrow, celui-ci dit que les enfants tueront leurs parents, une petite référence à METAL GEAR 2 où à la fin de celui-ci, Solid Snake tue son père génétique Big Boss. De même, dans METAL GEAR SOLID (premier du nom), on apprends que Psycho Mantis à lui aussi tué son père, ainsi que Raiden tuant son père adoptif Solidus Snake.
Dans une interview, Hideo Kojima a reconnu avoir utilisé Snake Plissken, héros des films New York 1997 et Los Angeles 2013, comme source d'inspiration pour les personnages de Solid Snake et Big Boss. Au début de Metal Gear Solid 2, Snake utilise le pseudonyme d'Iroquois Pliskin. Dans Metal Gear Solid 3, Naked Snake (le futur Big Boss) porte un bandeau sur l'œil droit, symétriquement à Snake Plissken qui en a un sur l'œil gauche.
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Les principaux personnages
Big Boss, de son nom réel John, est souvent nommé par l'un de ses noms de code. The Boss, au début de la Mission Vertueuse, l'appelle Jack mais à la fin du jeu lorsque Revolver Ocelot lui demande son véritable nom, il lui répond John. Hideo Kojima a déclaré dans une interview que les deux noms étaient corrects. Selon tout vraisemblance, John est aussi un clin d'œil au film Rambo. Il fait son apparition dans les jeux Metal Gear, Metal Gear 2 en tant qu'antagoniste, puis il est cité dans les jeux Metal Gear Solid et Metal Gear Solid 2 (notamment sous le pseudonyme Saladin) en tant que légende et enfin, il est présent en tant que protagoniste dans le jeu Metal Gear Solid 3 sous le nom de code de Naked Snake et dans sa suite Metal Gear Solid : Portable Ops (uniquement sur PSP) sous le nom de code Big Boss. Dans Metal Gear Solid 4, il fait également une apparition imprévue à la fin du jeu, et dévoile à Snake la vérité sur les Patriotes et ses fondateurs. Il est aussi surnommé le Soldat Légendaire.
The Boss est aussi connue sous le pseudonyme de The Joy. The Boss est une combattante de légende dotée d'exceptionnelles capacités au combat. C'est elle qui a créé l'unité Cobra qui mena les Alliés à la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle a été le mentor de Naked Snake pendant 10 ans. The Boss est la fille unique du dernier membre des Philosophes. On ignore son nom, son prénom ainsi que sa nationalité (probablement américaine). On ignore également les circonstances qui l'amenèrent à devenir soldat et à découvrir ses dons pour le combat. Lorsqu'elle fonda l'Unité Cobra, elle participa avec celle-ci à de nombreuses missions secrètes durant la Seconde Guerre mondiale dont l'une d'entre-elle était d'infiltrer les usines ennemies V2 et de les détruire. Durant les évènements contés dans Metal Gear Solid 3, The Boss semble trahir les États-Unis pour l'URSS, avec l'aide de l'unité Cobra. En réalité, sa mission consistait à infiltrer les rangs du Colonel Volgin afin de lui voler l'Héritage des Philosophes. Elle devait également détruire le Shagohod. Cependant, un évènement imprévu fit tout basculer. Volgin tira un des 2 missiles nucléaires américains (apportés par The Boss elle même pour prouver sa bonne foi afin d'infiltrer plus facilement les rangs de Volgin) sur le bureau de conception de Sokolov, OKB-754, afin d'effacer toutes les données concernant le Shagohod. Khrouchtchev suspecta alors les États-Unis de cette attaque nucléaire, car la présence d'un avion américain avait été détectée (le Combat Talon de l'unité FOX duquel a été parachuté Naked Snake). Il demanda au gouvernement des États-Unis la mort de The Boss et de Volgin, le rapatriement de Sokolov, ainsi que la destruction du Shagohod dans un délai d'une semaine, sans quoi le monde entrerait dans une nouvelle guerre mondiale. Les États-Unis n'eurent alors pas d'autre choix que d'envoyer Naked Snake accomplir cette mission, nommée Opération Snake Eater. La mission fut un succès et Naked Snake reçut le titre de « Big Boss ». Car The Boss était consciente que seule sa mort pouvait conduire à la réussite de la mission. Elle a donc accepté de mourir pour son pays et le monde entier, tout en restant aux yeux de tous comme la plus grande traîtresse de l'Histoire. Naked Snake insista pour que sa tombe porte l'épitaphe : « En mémoire d'une Patriote qui a sauvé le monde ».
EVA, aussi appelée Tatyana, Tanya, Cynthia, Matka Pluku et Big Mama, apparaît dans Metal Gear Solid 3, Metal Gear Solid : Portable Ops et Metal Gear Solid 4. Eva est une espionne et apparaît sous les traits d'une femme fatale. Eva est née le 15 mai 1936 à Meridian, dans l'Idaho aux États-Unis. Enfant des Philosophes, une organisation secrète formé au début du XXe siècle, elle suit la formation d'espionne à la Charm School de The Boss et finit par rejoindre la deuxième division de l'Armée populaire de libération de Chine. À l'été 1964, pendant la Guerre froide, Eva infiltre Groznyj Grad, la forteresse russe du Colonel Volgin du GRU. Sa mission consiste à récupérer l'Héritage des Philosophes, une importance somme d'argent amassée par l'organisation durant la Seconde Guerre mondiale et dont a illégitimement hérité Volgin. Elle se fait passer pour la femme d'un scientifique, Sokolov, et gagne l'entourage du colonel en usant de ses charmes. En parallèle, elle se sert d'un agent américain, Naked Snake (Big Boss), infiltré à Groznyj Grad dans le cadre de l'Opération Snake Eater, en se faisant passer pour un de ses contacts du KGB (organisation rivale du GRU) et ancienne décodeuse de la NSA. À la fin de l'opération, Eva et Snake rejoignent les États-Unis où ils passent la nuit. Eva disparaît au petit matin en lui volant le microfilm de l'Héritage (mais c'est un faux) et en laissant une bande magnétique où elle lui explique les dessous de l'Opération Snake Eater et le véritable rôle de The Boss, l'agent et mentor que Big Boss avait pour objectif de tuer sur place. Poursuivit par la Chine, Eva disparaît en 1968, à Hanoï au Vietnam. Elle se reconvertie comme pilote indépendante de son propre avion de transport. En 1970, elle effectue quelques livraisons sur la péninsule de San Hieronymo en Amérique du Sud et rentre un jour en contact radio avec Big Boss. Une semaine plus tard, son avion s'écrase, touché par un missile. Eva est capturée par les membres de la rébellion fomentée par Gene mais est délivrée par les hommes de Big Boss. Au début des années 1970, elles comptent parmi les premiers membres des Patriotes, une organisation créé par Zero à l'image des Philosophes après en avoir récupéré tous les fonds. En 1972, Eva joue le rôle de mère porteuse dans le cadre du projet « Les Enfants Terribles » des Patriotes et enfante Solid Snake et Liquid Snake, des clones de Big Boss. Quand Big Boss prend ses distances avec l'organisation et Zero, Eva finit par se rallier à lui. Plusieurs décennies plus tard, elle se réfugie en Europe de l'Est et fonde « Lost Paradise Army », un groupe de résistants anti-Patriotes. Elle prend le pseudonyme de Matka Pluku (Big Mamma). Après l'incident de Manhattan en 2009, elle s'associe à Raiden pour retrouver la dépouille de Big Boss, préservée dans le secret par les Patriotes. En retour, elle lui livre des informations sur l'emplacement de la petite Sunny. Quand en 2011 Raiden est fait prisonnier par les Patriotes, elle le fait libérer. En 2014, elle rencontre Solid Snake mais meurt peu après dans ses bras, victime d'une grave blessure.
Revolver Ocelot fait son apparition dans Metal Gear Solid, Metal Gear Solid 2, Metal Gear Solid 3, Metal Gear Solid : Portable OPS et dans Metal Gear Solid 4. Il est né le 6 juin 1944. On le nomme aussi Ocelot, Shalashaska, Adamska, Général Ivan, ADAM et Liquid Ocelot. Revolver Ocelot est un personnage récurrent, il est d'ailleurs le seul personnage à être présent dans tous les épisodes de la série Metal Gear Solid (cependant, aucun personnage n'apparaît dans tous les épisodes de la saga). Revolver Ocelot est un spécialiste de l'interrogation et un tireur hors-pair. C'est aussi un ancien Spetsnaz russe qui a servi durant l'invasion soviétique de l'Afghanistan. Période durant laquelle il se montra comme un sadique et où on le surnomma Shalashaska (synonyme de prison en russe). Revolver Ocelot est un fan de westerns spaghettis, d'où son nom de code, son style vestimentaire et c'est aussi pourquoi son arme de prédilection est le revolver Single Action Army. Ce personnage est inspiré de l'acteur Lee Van Cleef qui a notamment joué dans les films le Bon, la Brute et le Truand et New York 1997. Pour rentrer plus dans les détails, Revolver Ocelot est né de mère The Joy (The Boss) et de père The Sorrow. Sa mère accouche sur le champ de bataille alors qu'elle participe au débarquement. Ocelot est très rapidement enlevé à sa mère par les Philosophes. C'est le colonel Volgin membre du GRU, le service de renseignement militaire directement affilié au ministère de la défense soviétique, qui va l'élever à la place de ses parents. Cependant, Ocelot travaillera toujours pour les Philosophes. A 20 ans, Ocelot est déjà membre du Spetsnaz avec le grade de major et il est le leader de son propre groupe de combat, l'unité d'élite « Ocelot ». Cependant, il joue le rôle d'un casseur de code de la NSA ayant trahi les Etats-Unis pour le compte du KGB sous le nom de code « ADAM ». Mais plus malin qu'il n'y parait, il joue un double-jeu et travaille toujours pour la CIA et la branche américaine des Philosophes, sa mission étant de retrouver l'héritage des Philosophes avec l'aide de The Boss. Durant la Mission Vertueuse, il devait rencontrer The Boss qui infiltrait les rangs de Volgin mais il rencontra Naked Snake dont la mission était de ramener le scientifique Nikolai Stephanovich Sokolov du côté occidental. Durant l'affrontement, Snake prit le dessus sur Ocelot et sur les membres de son groupe. Il lui fit alors remarquer qu'il devrait utiliser un revolver au lieu d'un automatique. Une semaine plus tard, pendant l'opération Snake Eater, Ocelot rencontre de nouveau Naked Snake. Cette fois ci, Ocelot se bat avec un Colt Single Action Army dont la crosse est gravée. Une fois de plus, Snake parvient à maîtriser Ocelot et lui explique alors que la gravure en plus de ne lui offrir aucun avantage tactique, est le signe d'une arme de collection, donc enrayable facilement. Depuis ce moment-là, l'arme de prédilection d'Ocelot est le revolver Colt Single Action Army. Avant la fin de l'opération, Snake et Ocelot se sont rencontrés de nouveau à plusieurs occasions. Il semble que Ocelot commença à se lier d'amitié avec Snake à cette époque bien qu'il soit accidentellement à l'origine de la blessure qui le rendit borgne. En 1970, c'est Ocelot qui récupère l'autre partie de l'héritage alors en possession de la CIA. En effet, il en aborde le directeur alors que celui-ci allait se protéger de la supposée attaque nucléaire qui allait avoir lieu contre le Pentagone, et le tue ainsi que tous ses hommes, faisant passer le meurtre pour un suicide. Ocelot prend alors la valise de ce dernier qui contient l'emplacement des fonds de l'héritage, ainsi que les noms des Philosophes. Il trahit donc ces derniers, pour le compte d'un informateur inconnu du joueur mais qu'il semble bien connaitre, et devient l'un des Patriotes.
En 1991, Ocelot quitte la Russie pour rejoindre le groupe Fox Hound, prétendant que le nouveau régime lui déplaît. Mené par Liquid Snake, le groupe Fox Hound se révolte et prend le contrôle des installations nucléaires de l'île de Shadow Moses. Ocelot est alors le bras droit de Liquid, il prétend vouloir restaurer la grandeur de la Mère Russie, mais travaille en réalité pour le président des États-Unis, George Sears (Solidus Snake). Il tue accidentellement le chef du Darpa au cours d'une séance de torture, qui n'est autre que Sigint (MGS3) l'un des assistants au côté de Zero. Il empêche ainsi Liquid Snake d'obtenir les codes des armes nucléaires et élimine un des ennemies de Big Boss. Il combat Solid Snake alors qu'il détient le président d'ArmsTech. Au cours du combat, il est amputé de son bras droit par Gray Fox. Après l'incident, Ocelot se fait greffer le bras droit de Liquid Snake (par un chirurgien Français de Lyon), puis vend sur le marché noir les données du Metal Gear qu'il avait réussi à voler. Il est intéressant de notifier que dans Snake Eater Vulcan Raven le nomme "général Ivan", encore une preuve qu'Ocelot a de multiples noms. Ocelot, toujours allié à Sergei Gurlukovich, monte une opération afin de voler le nouveau prototype de Metal Gear RAY aux marines américains qui le transportent en bateau. Il prétend toujours le faire pour le compte de la Russie, mais juste avant de prendre possession du Metal Gear, il dévoile sa trahison à Gurlukovich et le tue. On apprend à ce moment que Liquid Snake tente de prendre le contrôle de l'esprit d'Ocelot. On apprendra plus-tard que Liquid Snake (enfermé dans le bras droit de Ocelot) ne peut se manifester et prendre contrôle de l'esprit d'Ocelot qu'en présence de Solid Snake. Pendant la révolte sur la Big Shell, Ocelot aide apparemment Solidus Snake dans son combat contre les Patriotes, le groupe qui possède véritablement le pouvoir et le contrôle sur le gouvernement américain. Cependant, Ocelot révèle à la fin que toute cette révolte avait été fomentée par les Patriotes, afin d'acquérir des données pour créer une simulation permettant d'entraîner des futurs soldats, et les rendre aussi doués que l'était Solid Snake. Alors qu'Ocelot s'apprête à effacer les dernières preuves restantes (Solidus Snake, Solid Snake, Raiden, et Fortune), Liquid Snake parvient à prendre le contrôle de son esprit. Il part alors avec le Metal Gear dans le but d'éliminer les Patriotes. En réalité, la "possession" de Liquid est une chose nécessaire dans le plan d'Ocelot. On apprend ainsi qu'il a délibérément recréé artificiellement l'âme de Liquid. Il utilisa la nanotechnologie pour avoir ses talents, ses réactions et agir comme lui. Les nanomachines ne permettant pas de transformer son âme mais juste d'agir comme Liquid, ça reste insuffisant pour leurrer les patriotes. Aussi, il fit une psychothérapie pour "devenir" Liquid et utilisa l'auto-suggestion hypnotique pour bien avoir conscience d'être Liquid. Ainsi, Ocelot se sacrifia presque pour accomplir son objectif : détruire les Patriotes. Aussi, Liquid enclencha son plan, poussant a l'action Solid Snake et Otacon. Le plan se déroula exactement comme prévu et Solid Snake pu détruire les IA des Patriotes au moment où Liquid allait détruire le JD. La personnalité d'Ocelot commença a émerger face à celle de Liquid et Ocelot voulu une dernière bataille contre le clone de son idole Big Boss, mais très vite, Liquid reprit le dessus et le combat augmenta en intensité. Par la suite, les 2 âmes se mêlèrent jusqu'a ce qu'atteint de FOXDIE, Ocelot revint en son corps et reconnaisse en Snake le double de Big Boss avant de mourir. Ocelot est donc un personnage diablement intelligent qui restera jusqu'au bout loyal envers Big Boss. Le fait qu'il renonce à son statut de Patriote pour suivre l'idéologie de "The Boss", et qu'il décide de se sacrifier pour se greffer la personnalité de Liquid et accueillir son âme recréée artificiellement dans le seul but de détruire le reste des Patriotes et sauver Big Boss, montre qu'il n'est pas seulement manipulateur, mais sûrement un des personnages le plus important de la saga Metal Gear Solid.
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L'Unité Cobra
The Pain est un membre de l'unité Cobra et il est capable de contrôler des abeilles. Pour y arriver, il a dû se faire piquer pendant des semaines entières, jusqu'à ce que les frelons le prennent pour un des leurs. C'est pour ça que son visage est couvert de piqûres. En plus d'attaquer ses adversaires, les abeilles permettent à The Pain de se protéger contre les coups de feu et les explosions. Il peut aussi lancer ses « balles abeilles » contenues dans son corps. Elles bougent à une incroyable vitesse pour dévorer ensuite l'adversaire. The Pain possède également une mitraillette Thompson et des grenades. Son nom de code reflète la douleur qu'il inflige sur le champ de bataille.
The Fear est un membre de l'unité Cobra. Rapide, agile, il possède une apparence terrifiante. Il peut plier ses avant-bras dans les deux sens et possède une langue semblable à celle des lézards, modifiée chirurgicalement. The Fear possède deux arbalètes, la plus grande se nomme « Guillaume Tell », et la plus petite « Little Joe ». La plupart de ses flèches sont imprégnées de poison venant d'espèces animales de toutes sortes. D'autres flèches sont explosives, ou brûlantes. Son nom de code reflète la peur de ses opposants.
The End est membre de l'unité Cobra, il est de nationalité Russe et son prénom est Vladimir. Né au début des années 1860, il a participé à de très nombreuses guerres et est considéré comme le père de tous les snipers. Il peut rester des jours sans boire, manger ni bouger, car de la mousse pousse à l'extérieur et à l'intérieur de son corps et utilise la photosynthèse pour produire de l'énergie. The End est également un maître en camouflage. Son corps ne forme qu'un avec la nature qui l'entoure. La température de son corps baisse également, le rendant quasi-invisible aux lunettes thermiques. Il utilise un fusil sniper Mosin-Nagant ne tirant que des fléchettes tranquillisantes et possède un perroquet qui repère ses ennemis. The End peut être tué bien avant son duel avec Naked Snake, tout juste après une scène cinématique. À la fin de celle-ci, le joueur dispose de quelques secondes pour tuer The End. S'il y parvient le fauteuil roulant dans lequel se trouve The End explose et est projeté sur le joueur. Le combat prévu contre The End sera remplacé par un face-à-face avec des commandos d'Ocelot. Lors de l'affrontement avec The End, l'issue peut dépendre du temps. Par exemple, si le joueur sauvegarde et reprend la partie plusieurs jours plus tard (ou après avoir avancer l'heure de la console), il risque, à son retour, d'être surpris par The End ou encore de le retrouver mort de vieillesse. Il existe un code permettant de repérer The End sur la carte. A la base The End devait se nommer The Doom, ce qui ne se fit pas à cause de l'existence du jeu éponyme. Petite astuce lors du combat contre The End, endormez son perroquet et relâchez le, il ira rejoindre son propriétaire dévoilant ainsi sa position, si The End est dans la zone où vous vous trouvez.
The Fury est un membre de l'unité Cobra. C'est un ancien cosmonaute Soviétique. Il retourna en Russie après le démantèlement de l'unité Cobra, fut envoyé dans l'espace et au moment de pénétrer dans l'atmosphère terrestre, il reçut d'énormes brûlures sur tout le corps. Alors qu'il brûlait, il vit la Terre entourée de feu. Il porte un Jetpack, une combinaison de cosmonaute qu'il utilise comme tenue anti-feu, et un lance-flamme. Son nom de code reflète son émotion violente au combat. Mortellement blessé par Naked Snake lors de la mission Snake Eater, il se lança alors dans les airs à pleine vitesse croyant retourner chez lui mais s'écrasa contre le plafond. A sa mort 2 visages enflammés poursuivirent Naked Snake, puis il explosa en criant « The Fury ». Note : l'expression inscrite sur son casque signifie « frapper » en russe.
The Sorrow a eu un enfant avec The Boss : Revolver Ocelot, qui fut enlevé par les Philosophes. Après la guerre, il retourna en Russie et fut tué par The Boss durant une mission à Tselinoyarsk en 1962. Il possède des pouvoirs de médium, il peut notamment parler aux morts pour obtenir des informations mais aussi s'imprégner de l'expérience des soldats, le rendant plus fort à chaque fois. Lors de la mission Snake Eater, il apparaît sous forme d'un fantôme alors que Naked Snake remonte le lit d'une rivière. Voulant montrer à Snake tout le chagrin que celui-ci a pu provoquer à travers sa mission, The Sorrow fait apparaître sous forme de fantômes toutes les victimes de Snake (les nôtres en fait, si on tue personne, il y aura personne). A ce moment, il lui prédit "Tu seras tué par le fils de tes fils" (qui se révèlera être Solid Snake). Puis il lui dit qu'il est temps de se réveiller, de quitter ce monde. Snake meurt et utilise une pilule de résurrection pour revenir au monde des vivants. Par la suite, The Sorrow ne cessera d'aider Naked Snake dans sa mission. C'est d'ailleurs lui qui achève Volgin à la toute fin en déclenchant la foudre. Le long de l'affrontement, le joueur retrouve toutes ses victimes au cours du jeu, sous la forme où il les a tuées: gorge tranchée, brulé vif, etc. D'ailleurs, plus la mort a été douloureuse, plus on entend les fantômes, et plus ils s'acharnent contre Naked Snake. Il existe un moyen d'abréger le "combat" contre The Sorrow : plonger dans l'eau et attendre que Snake se noie, lorsqu'il est mort, utiliser la pilule de réveil pour le ramener à la vie. Cependant vous n'obtiendrez pas le camouflage "esprit" qui permet de se déplacer sans que les gardes entendent. The Sorrow est le père biologique de Revolver Ocelot. A la fin de la Mission Vertueuse, lorsque l'on doit soigner Snake, on peut sur la rive voir un squelette qui est celui de The Sorrow, tué par The Joy lors d'une mission antérieure. (Utiliser R1 lors d'une cinématique afin de pouvoir apercevoir le squelette).
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Les autres personnages clés
Volgin est un colonel du GRU membre d'une faction extrémiste dont le but est de prendre le pouvoir en URSS en installant Brejnev et Kossyguine à la place de Khrouchtchev. Il a hérité de son père Boris Volgin d'une somme d'argent impressionnante s'élevant à 100 milliards de dollars, connue sous le nom d'Héritage des Philosophes, rassemblée par les 3 grandes puissances (États-Unis, URSS et Chine) lors de la seconde Guerre mondiale. Boris Volgin avait en fait été chargé de blanchir cet argent, qui se trouve donc disséminé sur divers comptes à travers le monde. Volgin va employer ces fonds pour parvenir à ses fins. Il établit une forteresse militaire importante à Groznyj Grad. Le 24 août 1964, il est rejoint par The Boss et son unité Cobra, qu'il croit avoir convaincues de se rallier à sa cause. Il fait alors enlever le scientifique Sokolov, créateur du Shagohod, par l'unité Cobra, alors que ce dernier était en train d'être évacué par Naked Snake. Puis, regagnant sa forteresse par hélicoptère, il tire l'un des deux missiles Davy Crockett (que lui avait apporté The Boss) sur le laboratoire OKB-754, ce qui aura des conséquences très graves en cette période de Guerre froide, puisque Khrouchtchev téléphonera au Président Johnson en accusant les États-Unis d'être à l'origine de cette attaque. Entreposant le Shagohod à Grozny Grad, Volgin forcera Sokolov à en terminer le développement. Lors de la mission Snake Eater, Volgin tomba sur Naked Snake déguisé en Raikov. S'apercevant de la tromperie, il captura Snake et le tortura. Par la suite, il découvrit que Tatyana (alias Eva) essayait de voler l'Héritage des Philosophes. Il s'en empara et le confia à The Boss, puis il affronta Snake, qui avait réussi à s'échapper de prison et était revenu pour détruire le Shagohod. Volgin perdit le combat, mais il suivit néanmoins Snake et Tatyana à bord du Shagohod. Il mourut finalement électrocuté par la foudre de The Sorrow. Membre du NKVD pendant la Seconde Guerre mondiale, Volgin participa au massacre de Katyń. Il joua également un rôle essentiel pour contrer les insurrections de l'Allemagne en 1953, et de la Hongrie en 1956. Bisexuel, Volgin a des relations sexuelles avec le Major Ivan Raidenovitch Raikov et avec Tatyana. Grâce à un exosquelette, son corps porte une charge électrique de dix millions de volts, ce qui lui donne le pouvoir d'exécuter toutes sortes d'attaques électriques extrêmement dangereuses. Il est d'ailleurs connu aux États-Unis sous le nom de Thunderbolt (coup de foudre). Sa plus grande crainte est la foudre, et il répète l'expression japonaise « Kuwabara, Kuwabara » pour s'en protéger. Il oublia cependant de l'utiliser lors de son dernier affrontement avec Snake, et fut frappé par la foudre de The Sorrow.
Ivan Raidenovitch Raikov est un jeune major du GRU, sosie de Raiden. Il est le bras droit du Colonel Volgin avec qui il entretient des relations sexuelles. Il est neutralisé par Naked Snake qui doit prendre son identité pour s'introduire dans une zone spécifique du complexe militaire. On le retrouve en Colombie (Metal Gear Solid: Portable Ops) où il a été exilé pour avoir aidé Volgin dans son projet militaire. Puis enfermé par ses soldats après la prise de pouvoir de Gene pour se venger de les avoir "maltraités" pendant son commandement. Raikov est également une caricature de Raiden mais n'a aucun lien de parenté. Certains pensent que Raikov serait le vrai EVA (toutefois, cela semble impossible car la fausse EVA affirme l'avoir tué). Il porte un string décoré d'un petit éclair (Rai signifie "éclair" en japonais). Même si Raikov ne semble pas avoir de parentés avec Raiden, son nom laisse planer le doute (Ivan Raidenovitch Raikov). Dans le casier où Naked Snake l'enferme il y a une photo de Raiden.
Johnny Sasaki est un personnage comique récurrent dans la série des Metal Gear Solid. Facile à reconnaître, soit il est endormi ou assommé, soit il adopte une position où son postérieur est relevé, soit il est également sujet au rhume et à de violentes crises de diarrhée qui le mettent dans des situations embarrassantes. Ce personnage est inspiré de Hideki Sasaki, le concepteur des personnages de la série des Metal Gear Solid qui avait l'habitude de mettre son bureau en désordre afin de créer l'illusion qu'il était constamment occupé. Il apparaît pour la première fois dans Metal Gear Solid, puis dans Metal Gear Solid 2, enfin, son grand-père aussi nommé Johnny Sasaki apparaît dans Metal Gear Solid 3.
Nikolai Stephanovich Sokolov est le directeur du bureau de recherche OKB-754 où il a créé le prototype du Shagohod. Il a développé de nombreuses armes grâce aux fonds de Khrouchtchev et à l'Héritage des Philosophes utilisé par le Colonel Volgin. Il devait être secouru par Naked Snake lors de la Mission Virtueuse mais il fut enlevé par l'unité Cobra qui venait de rejoindre Volgin. Ce dernier le força à développer le Shagohod pour parvenir à ses fins. C'est un homme de famille, inquiet pour sa femme et sa fille qui ont réussi à passer aux États-Unis. Naked Snake sera envoyé de nouveau à son secours dans les jours qui suivront, mais il sera découvert par Volgin pendant une conversation au sujet du Shagohod. Il est apparemment torturé à mort par le Colonel Volgin mais ce n'est pas le cas puisqu'il survit de justesse. On l'enverra ensuite dans un camp de prisonniers pour avoir travaillé pour Volgin, mais il sera secouru par Gene qui l'emmènera en Amérique où il put enfin revoir sa famille, avant qu'il ne soit contraint de construire une nouvelle arme de mort, le Metal Gear imaginé par son défunt rival Granin. L'arme sera volée par Gene et l'unité FOX que Sokolov suivra, jusqu'à ce qu'il réalise que Gene comptait l'utiliser sur la Russie. Sokolov décida alors d'aider Big Boss à détruire l'arme des terroristes.
Aleksandr Leonovitch Granin est le directeur du Graniny Gorki Research and Design Lab. Il se révèle être par la suite le designer originel du projet Metal Gear. Ce fait justifie d'ailleurs ce qu'a dit Sergei Gurlukovich dans Metal Gear Solid 2 : "Sa conception (du Metal Gear) est d'origine russe". Volgin lui ayant préféré l'idée de Sokolov, c'est-à-dire le Shagohod, Granin en fut très affecté et décida d'envoyer les plans de son Metal Gear à un de ses amis américains, le grand-père d'Hal Emmerich (Otacon). Ce projet est par la suite devenu le Metal Gear REX. Naked Snake le rencontre pendant la mission Snake Eater et constate que Granin est en train de noyer son chagrin dans l'alcool. Contre toute attente, Granin décide d'aider Snake à retrouver Sokolov pour le ramener aux États-Unis. Il n'aura ainsi plus de concurrence. Il encourage également Snake à détruire le Shagohod. Volgin, le suspectant d'être l'espion aidant Snake dans sa mission, le torturera jusqu'à la mort.
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L'équipe FOX
Major Zero, de son nom réel David Oh, apparaît dans Metal Gear Solid 3, Metal Gear Solid: Portable Ops et Metal Gear Solid 4. Il est né le 12 août 1909 à Exeter en Angleterre et il est le fondateur et le commandant de l'unité FOX de 1964 à 1970. Auparavant, il sert au MI6 sous le nom de code « O » (de l'initial de son véritable nom et d'où découle le nom de code « Major Zero »), où il rencontre The Boss et forme avec elle le 22ème régiment de l'unité. Il fut également membre des SAS. Il rejoint ensuite la CIA où il mène l'opération de sauvetage de Sokolov en 1962. En 1964, il fonde l'unité FOX et commande Naked Snake dans la Mission Virtueuse et l'opération Snake Eater. Il lui donne ses ordres par radio depuis son avion, au côté de Para-Medic et Sigint. En octobre 1970, Major Zero est accusé d'avoir fomenté la révolte de l'unité FOX et est emprisonné. La même année, il dissout l'unité FOX et fonde les Patriotes. En 2014, Major Zero est toujours en vie (dans un état végétatif), ce qui en fait le dernier "représentant" des Patriotes après la mort d'EVA et de Liquid Ocelot. Big Boss le retrouve et l'emmène avec lui lorsque qu'il part rencontrer Solid Snake. Devant Snake, Big Boss débranche l'appareil respiratoire qui maintient Zero en vie : « Je ramène Zero à zéro. ». Durant la première partie de MGS3, c'est-à-dire dans la Mission Vertueuse, il se fait appeler par le nom de code Major Tom. On peut y voir un clin d'œil à la célèbre chanson Space Oddity de David Bowie. Major Zero explique que c'est en référence au nom du tunnel « Tom » dans le film La Grande Évasion (1963) en pensant que c'était celui des trois qui n'avait pas été découvert par les allemands (il reconnait plus tard s'être trompé).
Para-Medic, alias le Charlatan, de son vrai nom Dr. Clark apparait dans Metal Gear Solid 3 et Metal Gear Solid: Portable Ops. Elle est également mentionnée dans Metal Gear Solid et Metal Gear Solid 4. Para-Medic est née le 22 juin 1936 à Boston dans le Massachusetts aux États-Unis. En 1964, elle intègre l'unité FOX en tant que spécialiste médicale et participe à la Mission Vertueuse et à l'opération Snake Eater. Aux côtés du Major Zero et de Sigint, elle assiste Naked Snake par radio Codec en lui donnant des conseils médicaux ainsi que des informations sur la faune et la flore. C'est aussi une cinéphile qui fait partager sa passion à Naked Snake, lorsqu'il la contacte pour sauvegarder ses données. En 1970, Para-Medic établit le premier système ambulancier des États-Unis dans la ville de Seattle. Elle forme également le corps des paramedics, médecins parachutés sur le champ de bataille pour soigner directement les blessés. Elle devient par la suite l'une des personnes fondatrices des Patriotes, avec Naked Snake, Sigint, Major Zero, Eva et Ocelot. Une trentaine d'années plus tard, maintenant connue sous son vrai nom, Dr. Clark, elle est la responsable médicale de l'unité Fox Hound et réussit à "ressusciter" un soldat mort à Zanzibar Land : Gray Fox. En 2003, Gray Fox, avec l'aide de sa sœur adoptive Naomi Hunter, assassine le Dr. Clark, ne tolérant pas qu'elle lui ait fait subir de nombreuses opérations illégales comme sur un cobaye. Le meurtre est caché par Naomi, qui succède ainsi au Dr. Clark en tant que nouveau responsable médical de Fox Hound.
Sigint est un membre de soutien de l'unité Fox Hound. Expert en armement, équipement et haute-technologie, il assiste Naked Snake par radio lors de la mission Snake Eater, au côté de Para-Medic et du Major Zero. Son nom de code vient de l'abréviation désignant de manière globale le renseignement électronique (SIGnals INTelligence). En 1965, Sigint rejoint l'ARPA et prend part au développement de l'ARPAnet. Sigint a entre autre inventé les jumelles qu'utilise Naked Snake, ainsi que le masque de Raikov. Il est aussi et surtout, Donald Anderson, le fameux chef du DARPA de MGS1 et il est l'un des Patriotes.
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aout 2008 (mise à jour : janvier 2011)