Au début des années 80, le PC était une machine se comportant comme un IBM PC (PC pour Personal Computer, littéralement "ordinateur personnel") produit par IBM en 1981. On utilise alors le sigle PC par opposition aux autres ordinateurs personnels qui ne sont pas compatibles avec cette première "norme établie" : Apple Macintosh, Amiga, Commodore 64, Sinclair, Tandy, etc... Ainsi, la catégorie des ordinateurs personnels nommés PC n’est qu’un sous-ensemble des ordinateurs personnels.

L'IBM PC 5150, avec double lecteur de disquette 5"1/4 (1981)
A l'origine, les PC sont construits autour des microprocesseurs d'architecture x86 d'Intel. Ils ont été principalement utilisés avec le système d'exploitation DOS, puis Microsoft Windows. On parle aussi depuis la fin des années 1990 de la "plate-forme WinTel" pour faire référence à Windows et Intel, les 2 acteurs les plus importants du marché des PC depuis cette époque. Toutefois, de nombreux systèmes d'exploitation (ou OS pour Operating System) alternatifs ont également vu le jour (même si Windows garde un écrasant monopole depuis plus de 20 ans) : CP/M, Xenix, SCO Unix, OS/2, BSD, Linux, Solaris. En 2008, pratiquement tous les ordinateurs personnels sont des compatibles PC. Ils sont basés sur les microprocesseurs de la famille x86 inventée par Intel (plus tard, c'est la technologie x64 -64bits au lieu de 16/32-bits- qui aura pris le relais). La grande force de l’architecture PC c'est que la concurrence joue à tous les niveaux : on peut choisir la marque du microprocesseur, de la carte mère, de la carte vidéo, la compatibilité entre les composants étant souvent assurée (pour des composants d'une même génération ça va de soi).

En ce qui concerne le jeu vidéo, le PC aura toujours eu une longueur d'avance car son architecture, contrairement aux consoles, n'est pas figée : elle est en constante évolution ! Depuis la 6e génération de consoles et la sortie de la première Xbox, on a même vu apparaitre un phénomène étrange : les consoles empruntent de plus en plus les technologies issues du PC. Ça s'explique facilement : réduction des couts de conception, facilité des portages consoles/PC et uniformisation/rentabilisation des jeux (notamment multi-supports et ainsi réduction des couts de développement). Le seul regret à formuler, c'est que les consoles évoluent par paliers. Ainsi à leur sortie, les performances sont presque équitables mais avec le temps, le PC évoluant sans cesse, les consoles finissent par "tirer vers le bas" les performances graphiques du PC... jusqu'à la nouvelle génération ou part le biais d'exclusivités qui en exploitent tout le potentiel.

Sachez enfin qu'il existe actuellement 2 jeux de langage pour les jeux vidéos (il y en avait un 3e, le Glide, inventé par 3DFX en 1994 mais la société est morte en 2000 et sa norme avec). Il y a d'abord le DirectX inventé et soutenu par Microsoft pour Windows (et qui tient encore une fois un quasi monopole), et l'OpenGL (Open Graphics Library), une bibliothèque libre, dévelopée à l'origine par Silicon Graphics. L'OpenGL se veut plus maléable et souvent moins restrictive que DirectX, mais il reste moins soutenu que DirectX, Microsoft faisant un peu de forcing en ce sens. Mais aux yeux des consommateurs, ces détails passent totalement inaperçus.
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